Poèmes et pensées

un tout petit, mini poème, mais qui en dit long...

Tes doigts fins
Enroulés autours des miens
En silence, j’observe ton sommeil

Perdue dans tes rêves, tu murmures
Des mots qui sont pour moi
Un nectar sans pareil

Dans ces moments là, tu redeviens
L’enfant que tu as dû être
L’enfant que j’aurai voulu connaître

Apeurée, tu presses mes doigts
Ne craint rien, personne ne t’atteindra
Personne, tant que je serai là

Je pense que cette fois, c’est fait
C’en est terminé de toi, de moi
De nous, il n’y en a jamais eu

Ne serait-il pas mieux pour toi
De t’en aller, tout simplement
Et de me laisser ?

Je gis sur la route, baignant dans mon propre sang
Et pourtant, j’arrive encore à sourire
Parce que je sais

Ne serait-il pas mieux pour toi
De t’en aller, tout simplement
Et de m’oublier ?

Toi et moi
Marchions sur une frontière dangereuse
Mais jamais nous n’étions à côté, alors

Ne serait-il pas mieux pour toi
De t’en aller, tout simplement
Et de me laisser ?

Tu demandes pourquoi, la réponse est simple
Ma vie n’a jamais valu le centième
D’un souffle de ta part

Ne serait-il pas mieux pour toi
De t’en aller, tout simplement
Et de m’oublier ?

Maintenant, pars, tu ne peux rien
Et dans les jours de doute, dis-toi seulement
Qu’il le fallait

Pars, il est mieux pour toi
De t’en aller, et de me laisser
Tu dois me quitter

Ce qui devait être fait a été fait
Maintenant, oublie-moi
Fais le pour toi, fais le pour moi

j'adore c'est trop beau !!

merci
mein erste Fan

le topic s'intitule "poèmes et pensées", et je me rends compte a présent que j'ai négligé ce dernier aspect...alors voilà quelques pensées en vrac, en cette soirée...on se demande d'où ça vient, mais bon.

mes yeux tombent sur les siens, et je ne me sens même plus maître de moi même. pourquoi les sentiments sont ils si complexes, pourquoi faut il ressentir, a quoi sert la vie, sinon à souffrir? suite de pensées dans ma tête, rien de clair, dans l'abîme je sombre, lentement, sans que rien ne puisse m'en sortir. la nuit est tombée, dans mon coeur aussi, et j'ai comme la mauvaise impression que les ténèbres avancent, innéluctablement, je n'ai plus confiance, je perds mon chemin, et perdue, j'erre entre deux mondes...juste envie de vivre, mais l'impression de mourrir, en permanence, perchée sur un toît, juste envie de sauter, d'en finir, de me laisser tomber...mais trop lâche pour le faire, alors je reste, et je subis...jusqu'à ce que commence un nouveau règne, et avec lui apparaissent de nouvelles chaînes...
le monde doit être une mauvaise blague, un cauchemar... les larmes coulent, sans que je puisse les arrêter, un goût de sel emplit ma bouche, et je tombe...cette fois personne ne me relèvera...?

petit mini poème matinal


Je me souviens encore de ces moments
Ils vivent encore dans mon esprit
Je me souviens de ces instants
Qui pour moi n'avaient pas de prix

C'était la fin de l'année, ou peut être le début
Je ne sais plus,
Mais je me souviens
Comme je me sentais bien

Nous étions seules, reines d'un monde infini
Mais ce beau rêve s'est enfui
Cependant, un jour comme un souffle de vent
Il reviendra, je le sais, et tout sera comme avant.

c'est magnifique

je ne sais pas quoi te dire ^^ tu devrais voir ma tête..elle est plus expressive. les mots me manquent.

L'écriture est vraiment faite pour toi schild sérieusement t'as vraiment le don de trouver les mots qui traduisent tes ressentis, chapeau!

Tres bons textes Schild tu sais ce que j'en pense

979DHW

Ce matin de janvier
Sur l'asphalte de givre recouverte
Je t'ai croisé

Le gris de ta robe
Le froid sur tes yeux embués
Je croyais réver

Mais tu étais bien là
Juste devant
Et tu m'as fait signe

Et dans le ciel d'hivers
mon coeur s'est envolé
Pour te suivre

Emplie d'espérance, ce matin de janvier
Sur l'asphalte, alors que je roulais
Je t'ai croisé

Superbe poème Schild encore une fois!

Merci Ionneal

(plus besoin d'écrire pour exprimer que ce que tu écris est magnifique et me transporte)

je l'ai écrit ce matin, d'après une scène à laquelle j'avais assisté quelques minutes auparavant, depuis mon "bolide", dans les brumes et la grisaille matinale...scène qui m'a d'ailleurs quelque peu réchauffée, et ainsi permit de parcourir plus rapidement les sept kilomètres restants...bref, je m'égare là!

Beau texte tout en finesse! Bravo !

Merci Askatasun !
Mes poèmes sont beaucoup plus fins que ce que je suis en réalité!

Dans la plaine, le vent hurlant
On se fait face, comme avant
On se dévore des yeux
La rage au ventre

On tourne, on feinte
Aucun de nous ne semble vouloir faire
Le premier pas
Mais aucun de nous ne lâchera

Nos pieds dans la poussière
Dansent presque, en un prompt ballet
Et je me demande bien
Ce qui encore nous retient

Callisto et Xena !!! c'est trop beau !!!

Lol Maritz' je me trompe ou t'as une nette tendance à l'enthousiasme en ce qui concerne mes écrits?
Bon j'arrête mes chevilles vont exploser là...

Muscles bandés
La tête en arrière
Il semble que le temps c'est arrêté

Tandis que sur moi s'affaissent
Des tonnes et des tonnes
De chapes de plomb

Soudain la musique
Semble prendre son envol
Et moi je souris malgré moi

Devant moi dansent les étoiles
Et de vieilles images reviennent me hanter
C'est parti

L'air froid
Brûle mes poumons, et pourtant
Je ne peux respirer

Puis la chaleur revient peu à peu
La vie
Reprend ses droits

Sur moi, et je sens
Que mon esprit regagne mon corps
Lentement

Mais jusque quand?

Je vois qu'il a de grand poètes chez les Xenites
je m'y mets un peu moi aussi :


Je me souviens de cet été
Nous étions jeune et insouciants
Nos après-midi au bord de mer
Allongés sur le sable brulant
Le clapotis de l’eau nous berçait
Je me souviens de cet été
Nos promenades le long du port
Le vent nous fouettait le visage
Nous rêvions d’embarquer
A bord d’un grand voilier
Partir pour un nouvel avenir
Je me souviens de cet été
Les couchers du soleil
Ou ce dernier
Embrasait le ciel de son eclat
Flamboyant aveuglant
Et le ciel se parait
D’une palette de couleurs
Chaudes et chatoyantes
Je me souviens de cet été
Le moment ou nous avons dus nous quitter
Restera a jamais gravé
Tout comme nos vacances
Passées dans la belle Provence

Voila un petit poème sur les vacances pour commencer

Bonjour tout le monde!
après une -trop- longue abence, me revoilà, avec quelques poèmes tout neufs!


Lyn

Aujourd'hui ne fut
Rien d'autre qu'un autre jour
Un autre espoir de t'atteindre
En vain

Et j'attends encore, un mot, un son
Qui viendrait me tirer de ma torpeur
Et j'attends, encore
Malade de savoir au fond de moi

Que tu ne viendras pas
Et monte la colère, puis vient le désespoir
parce que malgré moi, je donnerai n'importe quoi
Pour entendre ta voix, ne serait ce qu'une fois

Et peut importe la distance, peut importe l'endroit
Pas un jour ne passe, sans que ton souvenir me hante
Et je souris en pensant que tu ne sais pas
Ce que je serais prête à faire, pour te revoir, ne serait ce qu'une fois

Dans le vent on peut entendre cette chanson
Que j'écoutais avec toi, bercée par la douce brise d'un mois d'août
Elle tourne en boucle, ne s'arrête jamais, et chaque note
Déchire un peu plus mon cœur exsangue

voilà le petit suivant bon, ne prenez pas peur, vous commencez à me connaître, donc vous savez comme j'ai le don d'écrire des tucs un peu mystérieux, voire glauques! (cf certaines scènes de "Fate" ou "On the way" por ceux qui ne me connaissent pas encore! lol) ^^

Amy


La nuit tombe sur la ville
De son sombre manteau, elle enveloppe le monde
Jusqu'au prochain levé de la fille du soleil


Amy dans son sommeil
Ne perçoit pas les ombres
Qui déjà l'entourent


Par la fenêtre entrouverte, filtrent de fins rais de lumière
Espions, qui se posent sur son visage inconscient
Rendu irréel par le repos


Dans l'obscurité, seul le vent
Ose caresser ses cheveux
De ses doigts encore tièdes


Un sourire, un soupir
Vient alors crever le silence oppressant
Qui a pris possession de la chambre


Mais rien, lorsqu'Amy ouvre les yeux
Ne retient son regard
Et l'ombre sobre est alors


Aussi acérée qu'un poignard
Plus un souffle, plus un bruit
Ne trahis la présence d'une autre vie


C'est pourtant après que les yeux d'azur
A nouveau se soient fermés
Qu'apparaissent dans la nuit ceux de la bête affamée


Dors, Amy, dors
N'aies craintes, tu verras l'aurore
Cette nuit n'était rien, qu'une visite de la mort.

Super beau glauque ... mais beau