CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Lun 16 Mar - 21:11
Christine and the Queens, un groupe d’électro-pop qui habite une même enveloppe corporelle. Celle de Christine, accompagnée sur scène par l’aura de trois drag queens rencontrées un soir londonien. Charismatique, tout aussi modeste que douée, Héloïse, alias Christine, commence à être repérée par les pros (mise en avant sur Les Inrocks Lab, première partie de The Dø…). Interview
• Quelle est l’histoire de Christine & the Queens ? Sa naissance, sa vie, son œuvre ?
Sa vie est courte pour l’instant. Ça a commencé l’année dernière. J’ai fait un voyage à Londres de deux semaines. J’avais décidé de trainer dans des clubs de travestis et j’ai rencontré là-bas trois drags queens avec qui j’ai passé un peu de temps. Ca m’a inspirée. À la base j’avais prévu de faire un groupe avec des vrais musiciens derrière moi qui soient des travestis, parce qu’elles font toutes des numéros musicaux. Je leur ai proposé ça, elles m’ont un peu rigolé au nez. Je suis rentrée en France et j’ai commencé à faire ma musique toute seule avec mon ordinateur. Je me suis créé un personnage, Christine, parce que ça m’intéressait d’avoir un alter ego de scène comme la plupart des travestis. C’est un faux queen, c’est-à-dire une femme qui essaie de se faire passer pour travesti.
• Et qui est la vraie toi ?
Mon vrai nom c’est Héloïse Lhetissier mais Christine est plus sympa, plus drôle, en général je signe toujours Christine quand je parle de musique.
J’ai 22 ans, je suis en Master 2 d’Etudes théâtrales à Nanterre. En fait, j’étais à l’ENS de Lyon en Etudes théâtrales aussi, j’ai pris une année sabbatique pour venir à Paris pour le projet Christine & the Queens. Et à la base je viens de Nantes.
• Tu composes seule devant ton ordi ?
Oui. A la base je suis pianiste mais du coup je joue des synthés, des claviers, des percussions sur un logiciel. Je joue sur un clavier et les instruments sont virtuels.
Je compose et j’écris, surtout en anglais parce que les queens sont anglaises...
• Est-ce que tu as appris le chant et la musique ?
J’ai fait des cours de solfège et de chant choral quand j’étais petite. Je ne chantais qu’avec ma voix de tête, une voix très aigue, parce que j’aimais pas du tout ma voix de poitrine. C’est en allant à Londres que les travestis m’ont dit que ma voix de tête était beaucoup trop fluette et qu’il fallait que j’utilise ma voix de poitrine.
• Qu’est-ce qu’on voit sur scène ? On te voit toi avec ton ordi…
… et c’est tout. J’ai mon ordinateur qui joue la musique et je préfère laisser Christine faire son truc. Si elle a envie de danser, tout ça…
Il y a des gens qui sont un peu surpris et qui me disent à la fin de mes concerts : « On croyait qu’il y aurait des queens ». Il y en a une qui était hyper agressive une fois, elle était vraiment vexée : « Mais je croyais que c’était un groupe ! », j’étais là : « Ah bon, désolée… ». En même temps, Christine fait le show, elle reste pas trop tranquille.
• Tu as beaucoup de concerts à ton actif ?
Pour l’instant à peu près 15. Et à venir j’ai environ 5 ou 6 dates sur Paris, dont une assez importante puisque je vais faire la première partie de The Dø le 9 mars. Je serai en 1ère partie de ce groupe aussi à Strasbourg et Dijon. Je ne sais pas du tout comment ils sont tombés sur moi, ils m’ont appelée pour me proposer ça. Si ça se trouve ils m’ont confondue avec une autre…
• Tu as été repérée par les Inrocks…
C’est un peu grâce à eux que c’est allé vite. Je me suis inscrite en avril dernier sur le site Les Inrocks Lab, ça faisait 2 mois que j’avais commencé le projet Christine & the Queens. J’ai tout de suite été mise en avant sur le site et je suis allée jusqu’en finale. D’ailleurs cette année ils m’ont re-sélectionnée pour leur nouveau concours. Il faut voter pour moi sur le site des Inrocks Lab ! Enfin, si vous aimez bien…
• Jusqu’où ira Christine et ses Queens ?
C’est une bonne question. Au début je ne pensais pas que ça irait aussi loin. Ca change un peu le « plan de carrière » que j’avais prévu. A la base je viens du théâtre, je pensais faire comédienne ou de la mise en scène.
Donc voilà, Christine m’embête un peu, enfin pas vraiment mais elle a pris toute la place.
Je suis contactée par des gens qui sont des pros, des maisons de disque, chabada, chabada, donc j’essaie de rester calme et professionnelle parce que j’y connais rien mais on verra ce que ça donne...
10 Mars 2011.
"Ceux qui veulent prendre des photos, c'est maintenant !" - 03/2011
Du 10 au 24 mars 2011, 42 projets artistiques étudiants se sont produits dans 18 lieux culturels de Paris, dont de nouvelles salles comme la Gaité Lyrique. Près de 10 000 personnes ont assisté aux spectacles, projections, performances et expositions. Les noms des lauréats de la 8e édition du festival artistique étudiant ICI&DEMAIN ont été dévoilés le 31 mars dernier lors de la cérémonie de remise des prix dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris. Présentation des cinq lauréats.
À la fin du festival, les organisateurs ont souhaité mettre en avant leurs « coups de cœur » en décernant un prix dans chacune des quatre catégories du festival. Ces prix récompensent aussi bien l’originalité et la qualité du projet que le parcours des étudiants et leur rencontre avec le public.
// CATÉGORIE MUSIQUE :
Christine & the Queens (électro-pop)
Christine & the Queens, un groupe d’électro-pop qui habite une même enveloppe corporelle. Celle de la charismatique Christine, accompagnée sur scène par l’aura de trois drag queens rencontrées un soir londonien…
ICI&DEMAIN vu et vécu par Christine sans ses queens :
« Christine a été absolument ravie de participer au festival Ici et demain, où tout était au rendez-vous : des salles très agréables (dans mon cas, les Trois Baudets et le centre Fleury Goutte d’Or), de belles rencontres avec les musiciens qui étaient programmés en même temps qu’elle (Kitsch Device et Alissa Wenz), une équipe absolutely adorable et un public chaleureux. C’est important et enthousiasmant que des étudiants puissent bénéficier de bonnes conditions pour exercer leur art, et c’est ce que ce festival défend. That’s great. »
Les projets de Christine :
« Après le premier EP, Miséricorde, qui est sorti en mars, le second va se préparer incessamment sous peu (il s’appellera Mac Abbey, du nom de la seconde Queen qui inspire les chansons). Le clip Kiss My Crass est également en cours de préparation, dans des endroits obscurs et sales. Christine vient également d’apprendre qu’elle est finaliste du concours InrocksLab 2011 ; elle jouera donc à la Flèche d’Or le 12 avril, en compagnie de Orouni, autre finaliste. D’autres concerts sont prévus, notamment le 4 juin à la Loge (Paris). Et puis, bien sûr, il y a la première partie de The Do, à Strasbourg et à Dijon.
La première partie de The Do au Trianon (le 9 mars) a été une très belle expérience. La salle est magnifique et très grande, c’était donc émouvant d’y poser Christine et sa petite machine. C’était somme toute un peu surréaliste mais grisant, car tout était en excès : le public, les lumières, le son…and The Do are extremely généreux. C’est une belle rencontre.»
(à 2.10)
"Quel bel objet design"
(vers 18min)
War + Kiss my crass en live + interview.
_____________________________________________
« Toast to Freedom »
Amnesty International a lancé « Toast to Freedom », titre inédit interprété par près de 50 artistes dont Jane Birkin, Arno, Kris Kristofferson, Carly Simon, Christine & The Queens, JP Nataf, Ewan McGregor ou bien Marianne Faithfull.
Composé et écrit par les célèbres guitaristes/producteurs Carl Carlton (Robert Palmer, Eric Burdon, Keb Mo) et Larry Campbell (Levon Helm Band, Bob Dylan, Elvis Costello), « Toast to Freedom » est né d’une idée originale de Jochem Wilms, producteur de musique émérite et militant, en collaboration avec Bill Shipsey, conseiller artistique d’Amnesty International.
La réalisatrice Natalie Johns (« Dig for Fire ») a filmé toutes les étapes de la production internationale de la chanson. Natalie Johns est connue pour ses collaborations avec des artistes tels que Jay-Z, Peter Gabriel et les Rolling Stones.
Christine & the Queens is the nom de disque of French androgyne Christine, who regards herself and her artistry as a cross between comic prankster Andy Kaufman and pop king Michael Jackson. In her tuxedo and flowing long hair, Christine explores the bleeding-edge intersection of music, acting, video, drawing and photography. The Queens are not a band but the laptop that accompanies her onstage.
http://toasttofreedom.org/
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Mer 18 Mar - 12:12
Chaleur Humaine est disque d'or en Belgique !
(it's only the beginning !!!)
Christine + la Belgique = Je te remercie pour tout ce que tu rends possible ! Lots of love (photo @flavstock)
__________________________
CATQ//Cirque Royal//Bruxelles
17.03.2015
17.03.2015
Crédits : Lara Herbinia.
focus.levif.be / more pictures
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+ demorgen.be
A l’image de son album, la chaleur humaine de Christine and The Queens a enflammé le Cirque Royal de Bruxelles ce mardi soir.
Christine and The Queens, reine du Cirque Royal ? Ce n’est pourtant pas un pléonasme, même si cela fait beaucoup de royauté dans la même phrase.
Frissonnante, émouvante et enivrante, Héloïse Letissier de son vrai nom se révèle non seulement comme une machine à tubes (son disque Chaleur humaine) mais aussi comme une bête de scène malgré sa petite taille. Grande gagnante des dernières Victoires de la musique (Artiste féminine de l’année et Clip vidéo de l’année pour Saint Claude), la tornade électro-pop -ou « freak-pop » comme elle se définit elle-même- semble envouter tout le monde sur son passage.
Forte d’un album de onze chansons (et autant de hits), la chanteuse d’à peine 26 ans sait comment faire monter la chaleur humaine de sa salle. Le Cirque Royal entier étant happé par le démon de la danse, ou plutôt de SA danse. Celle d’une Queen qui pratique le voguing. Ce mouvement de danse urbaine, apparu dans les années 1970 dans la communauté gay des afro et latino-américains, qu’elle mixe avec du break dance et des traversées de scène inimitables. Une Stromae au féminin ?
Christine tient debout
« On m’aurait dit cela il y a 4 mois, je n’y aurais pas cru… » s’étonne encore Héloïse en regardant le Cirque royal qui grouille de gens «jusqu’au plafond. Ce soir, soit qui tu veux. C’est un spectacle d’expérimentation et d’amour. Si tu veux être un pissenlit, sois le. Moi, j’ai décidé d’être une rock star en fin de carrière (sourires) »
Et c’est parti pour 1h30 de show entre mélodies imparables (Nuit 17 à 52 ou son Paradis Perdus repris de Christophe et mixé avec du Kanye West), paroles audacieuses (Half Ladies, Narcissus is Back, Uggly- Pretty) et beats ultra entraînants (Saint Claude, Christine). Sans compter ses innombrables références au R’n’B, William Sheller ou son maitre incontesté qu’est Michael Jackson, dont elle interpréta notamment son Who is it de manière extra-terrestre.
Le tout sur une scénographie épurée (deux musiciens, deux danseurs et un écran géant) mais avec des néons qui « ne tiennent pas debout ». Au contraire d’elle -pantalon, veste cintrée et bouquet de fleurs à la main- qui s’amuse avec son public de ses « blagounettes pourries. Mon deuxième album sera celui de la dépression, je l’appellerai donc froideur humaine (sourires)! »
Cette drag queen de Christine and The Queens
«Tu chantes presque aussi fort que moi, Bruxelles, c’est émouvant, on dirait qu’il y a plein de Christine and the Queens dans la salle », lance-t-elle à son public.
Lequel semble hypnotisé par la chanteuse aux inspirations drag queen.
« Je l’aimais déjà mais là, je l’aime encore plus! entend-on. Elle me fait chialer, elle possède une allure et une telle élégance, c’est trash! »
Un Cirque Royal (très vite sold-out) tout acquis à la cause de la reine donc, avant son couronnement. Héloïse ayant reçu un disque d’or de sa maison de disque Warner, en coulisses, après son concert et vient de sortir Titled, une version anglophone de son titre Christine pour tenter le rêve américain. «Quel accueil, ça me donne envie de réécrire plein de chansons pour vous faire un concert de 5 heures! » conclut-elle.
En attendant, en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, l’univers drag queen de Christine and the Queens a déjà marqué la scène de son Queer véritable.
dhnet.be
A l’image de son album, la chaleur humaine de Christine and The Queens a enflammé le Cirque Royal de Bruxelles ce mardi soir.
Christine and The Queens, reine du Cirque Royal ? Ce n’est pourtant pas un pléonasme, même si cela fait beaucoup de royauté dans la même phrase.
Frissonnante, émouvante et enivrante, Héloïse Letissier de son vrai nom se révèle non seulement comme une machine à tubes (son disque Chaleur humaine) mais aussi comme une bête de scène malgré sa petite taille. Grande gagnante des dernières Victoires de la musique (Artiste féminine de l’année et Clip vidéo de l’année pour Saint Claude), la tornade électro-pop -ou « freak-pop » comme elle se définit elle-même- semble envouter tout le monde sur son passage.
Forte d’un album de onze chansons (et autant de hits), la chanteuse d’à peine 26 ans sait comment faire monter la chaleur humaine de sa salle. Le Cirque Royal entier étant happé par le démon de la danse, ou plutôt de SA danse. Celle d’une Queen qui pratique le voguing. Ce mouvement de danse urbaine, apparu dans les années 1970 dans la communauté gay des afro et latino-américains, qu’elle mixe avec du break dance et des traversées de scène inimitables. Une Stromae au féminin ?
Christine tient debout
« On m’aurait dit cela il y a 4 mois, je n’y aurais pas cru… » s’étonne encore Héloïse en regardant le Cirque royal qui grouille de gens «jusqu’au plafond. Ce soir, soit qui tu veux. C’est un spectacle d’expérimentation et d’amour. Si tu veux être un pissenlit, sois le. Moi, j’ai décidé d’être une rock star en fin de carrière (sourires) »
Et c’est parti pour 1h30 de show entre mélodies imparables (Nuit 17 à 52 ou son Paradis Perdus repris de Christophe et mixé avec du Kanye West), paroles audacieuses (Half Ladies, Narcissus is Back, Uggly- Pretty) et beats ultra entraînants (Saint Claude, Christine). Sans compter ses innombrables références au R’n’B, William Sheller ou son maitre incontesté qu’est Michael Jackson, dont elle interpréta notamment son Who is it de manière extra-terrestre.
Le tout sur une scénographie épurée (deux musiciens, deux danseurs et un écran géant) mais avec des néons qui « ne tiennent pas debout ». Au contraire d’elle -pantalon, veste cintrée et bouquet de fleurs à la main- qui s’amuse avec son public de ses « blagounettes pourries. Mon deuxième album sera celui de la dépression, je l’appellerai donc froideur humaine (sourires)! »
Cette drag queen de Christine and The Queens
«Tu chantes presque aussi fort que moi, Bruxelles, c’est émouvant, on dirait qu’il y a plein de Christine and the Queens dans la salle », lance-t-elle à son public.
Lequel semble hypnotisé par la chanteuse aux inspirations drag queen.
« Je l’aimais déjà mais là, je l’aime encore plus! entend-on. Elle me fait chialer, elle possède une allure et une telle élégance, c’est trash! »
Un Cirque Royal (très vite sold-out) tout acquis à la cause de la reine donc, avant son couronnement. Héloïse ayant reçu un disque d’or de sa maison de disque Warner, en coulisses, après son concert et vient de sortir Titled, une version anglophone de son titre Christine pour tenter le rêve américain. «Quel accueil, ça me donne envie de réécrire plein de chansons pour vous faire un concert de 5 heures! » conclut-elle.
En attendant, en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, l’univers drag queen de Christine and the Queens a déjà marqué la scène de son Queer véritable.
dhnet.be
http://arnlau.tumblr.com/
Science Fiction
Christine
Here
Half Ladies
Starshipper
Narcissus is Back - Ugly Pretty - Intranquilité
The Loving Cup
Nuit 17 à 52
_____________________________________
LA fameuse vidéo d'où est tiré le non moins FAMEUX gif, le #gifdusiècle by Pan !
C'est #Priceless et on s'en lasse pas (à 5.30).
Désarmante de naturel et parfaite en toute circonstance.
"aaah c'est très bien" - "j'ai failli avoir un arrêt cardiaque" <3
La casquette (cc Micheline) ça vaut son pesant d'or aussi !
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L'Aeronef - Lille
18.03.2015
On sent une certaine fébrilité dans les premiers rangs d’un public serré, comprimé même contre la crash barrière pour être au plus près de son artiste préférée. Christine débarque dans des cris de délire et se met en place avec ses deux danseurs sur une petite estrade centrale (flanquée de deux autres pour les musiciens) et entame une chorégraphie synchronisée avec une vidéo d’elle et ses danseurs projetée sur un écran géant en arrière scène.
La réponse à la question initiale nous sera donnée dès la fin du premier titre et ne souffrira jamais aucune discussion : non, Christine n’a absolument pas chopé la grosse tête. L’humour de Christine and the Queens est resté le même qu’en 2012, les mêmes blagues vaseuses (elle préviendra tout de suite qu’elle est une spécialiste), tout comme cette manière de tutoyer le public en le considérant comme une entité unique, comme une personne à part entière.
Christine and the Queens nous explique qu’elle est ravie de revenir à Lille (après son passage au Splendid en novembre), qu’elle se souvient s’être prise pour Johnny Hallyday face à la ferveur du public du Nord, et que ça lui avait donné, à elle et son groupe, énormément d’énergie positive pour la suite de la tournée, tout en prenant soin de préciser qu’elle ne dit pas ça tous les soirs. Elle rappelle au passage que rien n’a changé, et que ce concert est l’opportunité pour chacun d’être ce qu’il veut, faisant écho au tatouage indiquant « We accept you » sur son bras droit. « Tu peux être un Dragibus si tu veux », nous dit-elle, « moi ce soir j’ai décidé d’être un petit garçon de 8 ans ».
Après un titre un peu fou, Christine s’arrête et s’imagine une seconde à la place du type qui n’a entendu que Saint Claude à la radio, pensait assister à un concert calme et intimiste, et se retrouve face à une fan de RnB à l’humour douteux. Elle parle de son histoire d’amour avec le public lillois, de ce deuxième rendez-vous, et descend dans la foule pour demander aux gens comment ils s’appellent. « Et là, tu remarques que je suis toute petite car tu ne me vois plus du tout ». En effet, Christine a disparu des écrans radar. Lorsqu’une fille lui dit s’appeler Harmonie, elle tombe en arrêt et réalise que Harmonie and the Queens aurait eu plus de classe.
Au milieu du concert vient un enchaînement de morceaux dédiés à la danse, initié avec la reprise du « Who Is It » de Michael Jackson et enchaîné avec des furieuses reprises de « Short Dick Man » et du « Pump Up The Jam » de Technotronic qui mettra le public dans un état de délire absolu. Trois titres sur lesquels Christine and the Queens ne dira plus un mot entre les morceaux, focalisée sur la chorégraphie et l’intensité musicale.
Cela ne durera pourtant qu’un temps : chassez le naturel et il revient au galop. Lors d’une énième blague borderline, Christine s’interroge sur les changements qu’elle donnera à son show pour son deuxième album. Peut-être devrait-elle se contenter de chanter et danser, comme une Mylène Farmer ? Elle réalise que, si ça trouve, Mylène Farmer était une super déconneuse au début de sa carrière, et que son manager lui a dit : « Non, Mylène, tais-toi, chante, juste chante ».
"Autant kermit je m'identifie mais Peggy pas trop"
Constatant que les premiers rangs du public reprennent par cœur absolument toutes les paroles, Christine and the Queens profite de jouer un nouveau morceau, « Intranquillité », pour piéger l’audience en tendant son micro, qui plus est sur une liste de noms de villes longue comme le bras. « Je t’ai bien eu ! » enchaînera-t-elle.
Pendant les rappels, Christine and the Queens nous explique qu’elle est au bout de son répertoire, qu’un jour elle fera peut-être des concerts fleuve de plusieurs heures, comme Bruce Springsteen. Et le public de scander son enthousiasme à cette idée, encore démultiplié quand elle annonce le dernier titre de la soirée : « Nuit 17 à 52 ». Pour tester une dernière fois la chaleur et la ferveur du public lillois, Christine tend son micro et l’invite à chanter le refrain à sa place. Impressionnant : tout le monde se met à chanter parfaitement. Christine, impressionnée, se mettra de son côté à chanter : « Tu m’as piqué mon boulot, tu m’as mise au chômage ».
Nul doute qu’elle reviendra pourtant comme prévu, fin septembre, pour relever un nouveau défi : remplir le très grand Zénith Arena de Lille.
Authentique et spontanée, elle quitte des lillois comblés en chantonnant The Way You Make Me Feel de Michael Jackson.
Découverte par le grand public il y a un an, elle n’a en fait même pas 8 ans, Christine.
indiemusic
______
" Elle n’a peur de rien, elle est naturelle, elle a confiance en elle et on sent qu’elle s’amuse.
Héloïse nous a même fait une farce : lors d’un refrain, le public était éclairé pour nous dire « à vous de chanter ! » Sauf que la chanson en question n’est pas sur son album et qu’on ne connaissait pas les paroles… Gros blanc ! « Ah ah c’était fait exprès, je voulais te piéger ! » C’était pas mal en effet, ça a bien marché !
Ma première impression quand elle est arrivée sur scène, c’est peut-être très bête, mais j’ai senti qu’elle était là pour chanter, s’amuser et passer un bon moment avec nous, naturellement. Comment j’ai ressenti ça ? A ses cheveux ! Explications : quand tu vois une chanteuse sur scène, tu as parfois l’impression qu’elle a passé 3 heures à se faire maquiller et coiffer. Héloïse, a les cheveux hyper fins et légèrement en désordre, naturels. Et ça, ça m’a plu ! Et elle n’hésite pas à se mettre des paillettes sur le visage, à faire des grimaces, à sourire, … Bref, c’est génial ! "
la-vie-lilloise.fr/
- Holly75Disciple de Lao Ma
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Sam 21 Mar - 12:31
Austin, Texas - SXSW
@HypeHotel & Neiman Marcus
@HypeHotel & Neiman Marcus
2015.03.20
Prepare to Fall for Christine And The Queens
Parisian singer Christine and The Queens is the coolest French import since Brigitte Bardot. Like a grittier version of Marina and The Diamonds, her electro-tinged pop has a smooth, rich vibe that combines the glitz of the ‘80s with the soul of the future. We can’t get enough, and neither can Europe—Christine (whose real name is Héloïse Letissier) has already won the French-Grammy equivalent (Victoires de La Musique) for Best Female Artist and Video of the Year.
She’ll make her Stateside debut at SXSW, before hopping on the road with Marina and The Diamonds.
ew
W/ Kim Taylor Bennett (qui a écrit l'article pour Noisey)
D'autres médias américains comme Noisey, le site du magazine Vice, se sont penchés sur le talent de la jeune nantaise. "Préparez vous à tomber pour Christine and the Queens", titre le journaliste. L'article rappelle que Madonna, elle-même, est déjà sous le charme de Héloïse Letissier. La Reine de la pop la considère comme "une danseuse absolument incroyable" et "adore sa musique" (pour sa prestation aux Grammy Awards, elle s'est d'ailleurs inspirée du clip Saint Claude.)
The gamine singer, born Heloise Letissier, is already a star in her native France, but below is the premiere of her first (half) English-sung song "Tilted"—a lithe, perfectly parsed pop track. It's breathy without being cutesy with just a shade of Haim. Her video for "Saint Claude," which dropped in April last year, has clocked up seven million views.
Noisey
Science Fiction @LiveHotel
Ben Houdijk
- Spoiler:
- Spoiler:
Il est presque 22h et nous réussissons à nous faufiler au tout devant de la scène pour la performance de Christine and the Queens.
De son vrai nom Héloïse Letissier, la Française originaire de Nantes nous saisit avec l’exécution de son plus récent opus Chaleur humaine. C’est après la seconde chanson que nous comprenons toute l’ampleur de son interprétation qui se révèlera comme étant un véritable spectacle : une voix qui surprend et des chorégraphies recherchées (avec deux talentueux danseurs en bonus) qui viennent combiner musique et danse avec brio. La bête de scène navigue entre morceaux bien rythmés et moments plus calmes : « And now be prepared for the sad songs. Did you think I was going to dance all that time? », s’exclame-t-elle avec une pointe d’humour. Parmi ces chansons plus « tristes » s’enchaînent entre autres le premier single de l’artiste, Saint Claude, et une adaptation de la pièce Hearltless, de Kanye West.
La très courte prestation (moins de 30 minutes) a su réunir tous les ingrédients nécessaires pour charmer le public américain. Notons que la présence de Christine and the Queens au festival marquait une première série de concerts aux États-Unis, qui se poursuivra en avril avec un spectacle à New York, en compagnie de Milk & Bone pour assurer la première partie.
- Spoiler:
You can't stand with us
The Loving Cup @NeimanMarcus
+ Science Fiction
The Loving Cup @NeimanMarcus
+ Science Fiction
- March 21 @Neon Gold -
Best dance party of the week
Dan Watkins
SXSW was a crazy and beautiful experience. Cheers to the fabulous crowds we played for, and thanks to the Neon Gold Records team. America, we'll be back in april ! bisou bisou
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Dim 22 Mar - 15:35
Elle ne porte que des costumes, a une passion pour les objets tranchants et joue sur scène le rôle de cinq personnes. Il s'agit de Christine and the Queens, c'est à dire la jeune Héloïse dans la vraie vie. Sur scène, elle devient une autre, et nous happe dans son univers électro-pop électrisant. Nous avons rencontré Christine à Rennes, dans le cadre du festival Les Embellies.
- Peux-tu présenter Christine and the Queens ?
Christine and the Queens est un groupe d'electro pop représenté par une seule personne sur scène. Je me produis avec un ordinateur et un micro, et mes Queens sont des inspirations qui m'aident à écrire des chansons et à sortir des CD format 5 titres, pour l'instant.
- Peux-tu présenter les Queens ? J'ai l'impression que ce sont des personnages récurrents, mais je n'arrive pas à savoir si ce sont de vraies personnes ou des personnages fictifs.
Alors en fait c'est un peu des deux. Le projet a commencé il y a un an et demi quand je suis allée à Londres. J'aime beaucoup cette ville. Cette fois, j'y étais allée spécialement pour sortir le soir, parce que j'avais envie de découvrir la ville la nuit, on m'a dit que c'était toujours assez inoubliable. Du coup je suis allée dans des clubs où il y avait des travestis, mais des travestis qui jouaient des instruments, pas un numéro très kitsch de playback. C'était vraiment des gens qui proposaient des chansons, et j'ai trouvé ça super frappant. Je me suis dit que ce serait génial d'avoir un groupe avec des musiciens qui soient ces gens-là, qui puissent donner sur scène un truc visuellement hyper fort, qui tiennent le show et qui soient des bons musiciens. Je me suis dit "mon dieu je vais faire ça !". Alors je les ai rencontrés à la fin de leur spectacle, je leur ai proposé, ils se sont foutu de ma gueule. Sur le coup ils ont refusé mais on est restés assez amis, et quand je suis rentrée chez moi, j'en ai fait des personnages. Ca vient donc de personnes que j'ai rencontrées, mais je les ai renommées.
- Combien y en a-t-il ?
5. Dont une qui est morte...
- En vrai ?
Oui en vrai. Mais je la compte.
- Comment es-tu arrivée à la musique ? Tu étais dans le théâtre avant, je crois.
Oui, je me destinais à faire de la mise en scène. J'étais au conservatoire de Lyon, j'étudiais la comédie. Mais j'ai toujours fait de la musique aussi, je suis pianiste de formation, j'ai fait du solfège, des trucs comme ça, mais je n'écrivais pas de chansons. J'aimais bien les projets pop mais je ne pensais pas en faire un.
Donc ça m'est vraiment venu parce que c'était une période de ma vie où j'étais dans le doute, justement sur le théâtre, je ne savais plus trop si c'était ça que je voulais. J'étais un peu en doute sur tout, je venais de me faire larguer, j'étais en bad. D'où, aller dans les clubs de nuit à Londres. C'est le truc que tu fais quand tu te dis "à quoi bon ? oublions tout" ; c'était vraiment une période de crise existentielle. Ça parait ridicule à mon niveau mais je ne savais plus trop ce qui pouvait me porter et du coup, quand j'ai vu ces numéros sur scène je me suis dit que ça me permettrait de faire du théâtre, parce que je peux quand même avoir un rapport avec le public, et en même temps ça me met en scène moi et je reste au contrôle du truc. Donc voilà c'était un peu une révélation.
- J'avais lu quelque part que, finalement, tu avais fait un peu ça par hasard, ce qui est fou parce que tu as une très belle voix.
On m'avait déjà dit en chorale que j'avais une belle voix mais après ça dépend de ce que t'en fais. Il y a aujourd'hui beaucoup de chanteuses qui ont des belles voix, mieux que moi, mais après ça dépend peut-être de ce que tu proposes.
- N'as-tu pas peur de te lasser de ton personnage ?
Bonne question. Ceci dit, mon projet, le fait que ce soit un groupe que je tienne moi, fait que pour l'instant je n'en ai pas marre. Et j'ai la sensation que si j'en avais marre, je pourrais trouver un moyen de rester dans ce projet là mais d'une manière différente. Parce que je me dis qu'au pire du pire du pire, si j'en ai marre de Christine, je peux très bien être un autre membre du groupe et faire quelque chose d'autre. Mais je n'en suis pas rendue là. En même temps, Christine est définie, mais pas totalement. J'ai l'impression que je peux la faire évoluer. J'en suis au début et déjà par rapport à ce que je proposais au tout début, c'est différent. Par rapport à il y a un an et demi, je ne fais plus les mêmes choses sur scène, mais c'est le même personnage. Donc il y a de la marge.
- De quelle manière composes-tu ?
Je n'ai pas trop d'ordre, car je bosse toute seule. Des fois ça part d'une mélodie à laquelle je pense, je m'installe à mon ordi et je commence à la bosser. Des fois ça commence par une phrase que j'aime bien et je me dis qu'il faut en faire une chanson. Et des fois ça part d'un rythme que j'ai. Ca dépend vraiment des chansons. Peut-être que ça s'entend dans les chansons. Par exemple "Narcissus is back", ça a commencé par un rythme que j'avais dans la tête pendant une semaine. Il y en a d'autres où ça vient d'une phrase, par exemple "Kiss my crass", c'est venu de "je sens pas très bon, ouais, mais j'suis belle".
- Quel est ton univers musical ?
Alors moi j'ai un album culte, c'est Berlin de Lou Reed. Ce n'est pas l'album le plus connu, et cet album quand il est sorti, il n'a pas eu de succès. C'est très bizarre, mais c'est vraiment un album assez marquant pour moi. C'est l'histoire d'un couple et de sa déchéance, c'est très triste mais très beau. Donc, ça c'est culte. Après, j'ai des noms comme ça... Forcément, David Bowie, Lou Reed en général, Laurie Anderson, qui est d'ailleurs la femme de Lou Reed. Elle était assez connue dans les années 80, des trucs un peu spé mais c'est vraiment très bien. Quand j'étais jeune j'écoutais Björk, beaucoup, maintenant moins mais ça m'a un peu formé l'oreille. Après, moi j'aime bien des trucs comme Snoop Dogg, enfin ça n'a pas de rapport avec ce que je fais mais j'adore aussi Beyoncé. J'adore Michael Jackson, bien sûr, ça c'est presque une histoire d'amour, ça ne s'explique pas. Pour le rap, je n'écoute pas du rap gangsta mais je suis effectivement capable d'écouter Snoop Dogg et Rick Ross. Outkast j'aime bien aussi. C'est assez large. J'écoute aussi des trucs indé genre St Vincent, je ne sais pas si tu connais. C'est une brune qui fait de la bonne musique, un peu rock, un peu PJ Harvey quoi. Je n'ai d’à priori sur rien.
- Être seule sur scène ne te fait pas un peu peur ? N'aimerais-tu pas certaines fois être avec un groupe ?
Écoute, moi j'aime bien être seule sur scène. J'aime bien que les gens soient surpris de me voir seule sur scène, car ils sont là "hm, va-t-elle y arriver ?", oui ! En général, ça va. J'aime bien gérer mon truc toute seule, avoir mon timing, mon rythme à moi. Après bien sûr qu'avoir un groupe ce serait autre chose, ce serait super aussi car ça te permet des trucs plus cools. En même temps, moi, je n'exclue pas d'avoir un groupe, mais j'aimerais vraiment avoir un groupe de malades, je voudrais des showmen, je ne veux pas juste me dire "il faut que j'aie un groupe", parce qu'avoir un bassiste qui s'emmerde et un mec qui fait "shling shling"... Donc non, vraiment, moi ça ne me dérange pas d'être seule, après, si je rencontre des crazy people, on fera un groupe de crazy et là ce sera super, mais non pour l'instant moi je suis contente.
- Comment vis-tu le bon accueil que t'a réservé la presse ?
C'est vrai que les Inrocks ont été dès le début à fond, donc ça c'est bien. Je le vis très bien ! Forcément, quand tu as le soutien de structures comme ça. Enfin je sais que c'est grâce aux Inrocks aussi que j'ai pu trouver des concerts facilement au début, parce que quand tu dis "regardez je suis dans les finalistes CQFD" c'est cool, et c'est bien aussi d'avoir des cautions de magazines un peu pointus.
- On ne te demande pas trop d'autographes dans la rue ?
Une fois, on m'a reconnue, je faisais mes courses, j'étais mal fringuée et tout. Je pense que sur scène je ne suis pas trop pareille, je ne suis pas trop sûre qu'on puisse faire le lien entre moi dans la rue et moi sur scène. On me dit des trucs limite vexant, du genre "sur scène tu fais plus grande", "sur scène tu fais différente", tu as l'impression qu'ils n'osent pas te dire "tu es moche et petite". C'est peut-être que sur scène j'ai un mojo que je n'ai plus après.
- J'ai vu que tu aimais dessiner, comment intègres-tu ça à ton univers ?
J'ai toujours dessiné depuis que je suis petite. A la base je voulais faire auteur de BD. Quand je fais des projets, j'aime bien mélanger tout, faire des dessins pour nourrir les choses. Je peux dessiner les Queens, ce qui est bien, ça donne des petits aperçus pour ceux qui voudraient voir à quoi elles ressemblent. Ceci dit c'est assez dur maintenant parce que plus mon artwork se définit... Il faut trouver un moyen pour que ça reste cohérent, que ça ne parte pas dans tous les sens. En ce moment je dessine un peu moins parce que je n'ai plus le temps, mais quand c'est possible, j'aime bien mélanger.
- C'est aussi toi qui prends tes photos ?
Oui, en général. J'aime bien le côté touche-à-tout, même si je ne suis pas une pro de la photo, je préfère... Tant que ça fait illusion, ça va. Après je ne suis pas contre les collaborations mais c'est vrai que j'ai un côté très ... Un jour j'ai fait des photos avec quelqu'un d'autre et je voulais tout le temps vérifier ses photos, du genre "euh je peux voir ?". La fille qui a du mal à lâcher prise !
- Tu veux contrôler ton image ?
Je pense que je suis un peu comme ça. Car j'ai souvent une idée très précise de ce que je voudrais que ça donne.
- Je me suis d'ailleurs demandé si pour cette interview tu allais être Christine le personnage, ou Heloïse.
C'est une question que je me pose souvent. Est-ce que je vais faire Christine ? En même temps si je faisais Christine jusqu'au bout, ce serait juste méchant parce que je pense qu'elle ne ferait pas d'interviews ! Donc je suis obligée de faire son attachée de presse. C'est terrible mais je crois que ça ne lui plairait pas du tout comme excercice.
- D'ailleurs, aurais-tu aimé t'appeler Christine ?
Le pire c'est que non. Je préfère mon vrai prénom ! Mais Christine ça lui va bien à elle parce que c'est un prénom un peu kitsch. Mais Christine tous les jours, ça doit être chiant. Et puis j'aime bien avoir deux prénoms maintenant dans ma vie. Quand je veux, je switch. Il y a des gens qui m'appellent Christine.
- Tu es schizophrène en fait.
Oh yeah ! Je fonctionne par cloisonnements en fait. Pour aller sur scène j'ai besoin d'avoir un truc. J'ai toujours été comme ça dans ma vie. Et j'ai encore d'autres personnages sous le bras donc j'ai de quoi faire. Prépare-toi bientôt à avoir un album de rap !
albumrock
22/03/2012
- Peux-tu présenter Christine and the Queens ?
Christine and the Queens est un groupe d'electro pop représenté par une seule personne sur scène. Je me produis avec un ordinateur et un micro, et mes Queens sont des inspirations qui m'aident à écrire des chansons et à sortir des CD format 5 titres, pour l'instant.
- Peux-tu présenter les Queens ? J'ai l'impression que ce sont des personnages récurrents, mais je n'arrive pas à savoir si ce sont de vraies personnes ou des personnages fictifs.
Alors en fait c'est un peu des deux. Le projet a commencé il y a un an et demi quand je suis allée à Londres. J'aime beaucoup cette ville. Cette fois, j'y étais allée spécialement pour sortir le soir, parce que j'avais envie de découvrir la ville la nuit, on m'a dit que c'était toujours assez inoubliable. Du coup je suis allée dans des clubs où il y avait des travestis, mais des travestis qui jouaient des instruments, pas un numéro très kitsch de playback. C'était vraiment des gens qui proposaient des chansons, et j'ai trouvé ça super frappant. Je me suis dit que ce serait génial d'avoir un groupe avec des musiciens qui soient ces gens-là, qui puissent donner sur scène un truc visuellement hyper fort, qui tiennent le show et qui soient des bons musiciens. Je me suis dit "mon dieu je vais faire ça !". Alors je les ai rencontrés à la fin de leur spectacle, je leur ai proposé, ils se sont foutu de ma gueule. Sur le coup ils ont refusé mais on est restés assez amis, et quand je suis rentrée chez moi, j'en ai fait des personnages. Ca vient donc de personnes que j'ai rencontrées, mais je les ai renommées.
- Combien y en a-t-il ?
5. Dont une qui est morte...
- En vrai ?
Oui en vrai. Mais je la compte.
- Comment es-tu arrivée à la musique ? Tu étais dans le théâtre avant, je crois.
Oui, je me destinais à faire de la mise en scène. J'étais au conservatoire de Lyon, j'étudiais la comédie. Mais j'ai toujours fait de la musique aussi, je suis pianiste de formation, j'ai fait du solfège, des trucs comme ça, mais je n'écrivais pas de chansons. J'aimais bien les projets pop mais je ne pensais pas en faire un.
Donc ça m'est vraiment venu parce que c'était une période de ma vie où j'étais dans le doute, justement sur le théâtre, je ne savais plus trop si c'était ça que je voulais. J'étais un peu en doute sur tout, je venais de me faire larguer, j'étais en bad. D'où, aller dans les clubs de nuit à Londres. C'est le truc que tu fais quand tu te dis "à quoi bon ? oublions tout" ; c'était vraiment une période de crise existentielle. Ça parait ridicule à mon niveau mais je ne savais plus trop ce qui pouvait me porter et du coup, quand j'ai vu ces numéros sur scène je me suis dit que ça me permettrait de faire du théâtre, parce que je peux quand même avoir un rapport avec le public, et en même temps ça me met en scène moi et je reste au contrôle du truc. Donc voilà c'était un peu une révélation.
On m'avait déjà dit en chorale que j'avais une belle voix mais après ça dépend de ce que t'en fais. Il y a aujourd'hui beaucoup de chanteuses qui ont des belles voix, mieux que moi, mais après ça dépend peut-être de ce que tu proposes.
- N'as-tu pas peur de te lasser de ton personnage ?
Bonne question. Ceci dit, mon projet, le fait que ce soit un groupe que je tienne moi, fait que pour l'instant je n'en ai pas marre. Et j'ai la sensation que si j'en avais marre, je pourrais trouver un moyen de rester dans ce projet là mais d'une manière différente. Parce que je me dis qu'au pire du pire du pire, si j'en ai marre de Christine, je peux très bien être un autre membre du groupe et faire quelque chose d'autre. Mais je n'en suis pas rendue là. En même temps, Christine est définie, mais pas totalement. J'ai l'impression que je peux la faire évoluer. J'en suis au début et déjà par rapport à ce que je proposais au tout début, c'est différent. Par rapport à il y a un an et demi, je ne fais plus les mêmes choses sur scène, mais c'est le même personnage. Donc il y a de la marge.
- De quelle manière composes-tu ?
Je n'ai pas trop d'ordre, car je bosse toute seule. Des fois ça part d'une mélodie à laquelle je pense, je m'installe à mon ordi et je commence à la bosser. Des fois ça commence par une phrase que j'aime bien et je me dis qu'il faut en faire une chanson. Et des fois ça part d'un rythme que j'ai. Ca dépend vraiment des chansons. Peut-être que ça s'entend dans les chansons. Par exemple "Narcissus is back", ça a commencé par un rythme que j'avais dans la tête pendant une semaine. Il y en a d'autres où ça vient d'une phrase, par exemple "Kiss my crass", c'est venu de "je sens pas très bon, ouais, mais j'suis belle".
- Quel est ton univers musical ?
Alors moi j'ai un album culte, c'est Berlin de Lou Reed. Ce n'est pas l'album le plus connu, et cet album quand il est sorti, il n'a pas eu de succès. C'est très bizarre, mais c'est vraiment un album assez marquant pour moi. C'est l'histoire d'un couple et de sa déchéance, c'est très triste mais très beau. Donc, ça c'est culte. Après, j'ai des noms comme ça... Forcément, David Bowie, Lou Reed en général, Laurie Anderson, qui est d'ailleurs la femme de Lou Reed. Elle était assez connue dans les années 80, des trucs un peu spé mais c'est vraiment très bien. Quand j'étais jeune j'écoutais Björk, beaucoup, maintenant moins mais ça m'a un peu formé l'oreille. Après, moi j'aime bien des trucs comme Snoop Dogg, enfin ça n'a pas de rapport avec ce que je fais mais j'adore aussi Beyoncé. J'adore Michael Jackson, bien sûr, ça c'est presque une histoire d'amour, ça ne s'explique pas. Pour le rap, je n'écoute pas du rap gangsta mais je suis effectivement capable d'écouter Snoop Dogg et Rick Ross. Outkast j'aime bien aussi. C'est assez large. J'écoute aussi des trucs indé genre St Vincent, je ne sais pas si tu connais. C'est une brune qui fait de la bonne musique, un peu rock, un peu PJ Harvey quoi. Je n'ai d’à priori sur rien.
- Être seule sur scène ne te fait pas un peu peur ? N'aimerais-tu pas certaines fois être avec un groupe ?
Écoute, moi j'aime bien être seule sur scène. J'aime bien que les gens soient surpris de me voir seule sur scène, car ils sont là "hm, va-t-elle y arriver ?", oui ! En général, ça va. J'aime bien gérer mon truc toute seule, avoir mon timing, mon rythme à moi. Après bien sûr qu'avoir un groupe ce serait autre chose, ce serait super aussi car ça te permet des trucs plus cools. En même temps, moi, je n'exclue pas d'avoir un groupe, mais j'aimerais vraiment avoir un groupe de malades, je voudrais des showmen, je ne veux pas juste me dire "il faut que j'aie un groupe", parce qu'avoir un bassiste qui s'emmerde et un mec qui fait "shling shling"... Donc non, vraiment, moi ça ne me dérange pas d'être seule, après, si je rencontre des crazy people, on fera un groupe de crazy et là ce sera super, mais non pour l'instant moi je suis contente.
- Comment vis-tu le bon accueil que t'a réservé la presse ?
C'est vrai que les Inrocks ont été dès le début à fond, donc ça c'est bien. Je le vis très bien ! Forcément, quand tu as le soutien de structures comme ça. Enfin je sais que c'est grâce aux Inrocks aussi que j'ai pu trouver des concerts facilement au début, parce que quand tu dis "regardez je suis dans les finalistes CQFD" c'est cool, et c'est bien aussi d'avoir des cautions de magazines un peu pointus.
- On ne te demande pas trop d'autographes dans la rue ?
Une fois, on m'a reconnue, je faisais mes courses, j'étais mal fringuée et tout. Je pense que sur scène je ne suis pas trop pareille, je ne suis pas trop sûre qu'on puisse faire le lien entre moi dans la rue et moi sur scène. On me dit des trucs limite vexant, du genre "sur scène tu fais plus grande", "sur scène tu fais différente", tu as l'impression qu'ils n'osent pas te dire "tu es moche et petite". C'est peut-être que sur scène j'ai un mojo que je n'ai plus après.
- J'ai vu que tu aimais dessiner, comment intègres-tu ça à ton univers ?
J'ai toujours dessiné depuis que je suis petite. A la base je voulais faire auteur de BD. Quand je fais des projets, j'aime bien mélanger tout, faire des dessins pour nourrir les choses. Je peux dessiner les Queens, ce qui est bien, ça donne des petits aperçus pour ceux qui voudraient voir à quoi elles ressemblent. Ceci dit c'est assez dur maintenant parce que plus mon artwork se définit... Il faut trouver un moyen pour que ça reste cohérent, que ça ne parte pas dans tous les sens. En ce moment je dessine un peu moins parce que je n'ai plus le temps, mais quand c'est possible, j'aime bien mélanger.
- C'est aussi toi qui prends tes photos ?
Oui, en général. J'aime bien le côté touche-à-tout, même si je ne suis pas une pro de la photo, je préfère... Tant que ça fait illusion, ça va. Après je ne suis pas contre les collaborations mais c'est vrai que j'ai un côté très ... Un jour j'ai fait des photos avec quelqu'un d'autre et je voulais tout le temps vérifier ses photos, du genre "euh je peux voir ?". La fille qui a du mal à lâcher prise !
- Tu veux contrôler ton image ?
Je pense que je suis un peu comme ça. Car j'ai souvent une idée très précise de ce que je voudrais que ça donne.
- Je me suis d'ailleurs demandé si pour cette interview tu allais être Christine le personnage, ou Heloïse.
C'est une question que je me pose souvent. Est-ce que je vais faire Christine ? En même temps si je faisais Christine jusqu'au bout, ce serait juste méchant parce que je pense qu'elle ne ferait pas d'interviews ! Donc je suis obligée de faire son attachée de presse. C'est terrible mais je crois que ça ne lui plairait pas du tout comme excercice.
- D'ailleurs, aurais-tu aimé t'appeler Christine ?
Le pire c'est que non. Je préfère mon vrai prénom ! Mais Christine ça lui va bien à elle parce que c'est un prénom un peu kitsch. Mais Christine tous les jours, ça doit être chiant. Et puis j'aime bien avoir deux prénoms maintenant dans ma vie. Quand je veux, je switch. Il y a des gens qui m'appellent Christine.
- Tu es schizophrène en fait.
Oh yeah ! Je fonctionne par cloisonnements en fait. Pour aller sur scène j'ai besoin d'avoir un truc. J'ai toujours été comme ça dans ma vie. Et j'ai encore d'autres personnages sous le bras donc j'ai de quoi faire. Prépare-toi bientôt à avoir un album de rap !
albumrock
22/03/2012
Photos prises à l'occasion d'un concert privé en Mai 2012.
Sources : Chloeandyou - Elodieinparis - Laparisiennedunord
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Sam 28 Mar - 17:11
La semaine dernière, Christine and the Queens était à Austin au Texas pour le festival South by Southwest. Première fois aux Etats-Unis, premier concert et interview en anglais avec Laura Leishman qui a l’habitude de promener son micro entre les scènes du festival défricheur.
Ayant tout juste signé avec le label américain Neon Gold, Christine faisait ses premiers concerts aux Etats-Unis devant des publics comblés. Lizzy du groupe Ms Mr (et aussi à la tête du label Neon Gold) l'appelle même "le Michael Jackson féminin". Les backstages après ses concerts résonnaient de voix américaines la proclamant "amaaaaaaaazing" et "fierce".
Ici elle se livre en interview pour le public américain dans un anglais impeccable.
________________________________________________________________
T o u l o u s e, Bikini - 25/03/2015
(1er concert de Christine que je vois et surement pas le dernier.)
Après plus de 6 mois à tourner dans toute la France et à l’étranger, le show semble plus rodé. On redécouvre une Christine qui a gagné en assurance même si par moment on perçoit une certaine timidité lorsqu’elle s’adresse à son public.
Toutefois elle n’hésite pas à improviser entre chaque morceau en reprenant en chanson le nom des personnes du premier rang pour annoncer le tube Christine ou en interprétant à capella du Bruce Springsteen ou du Michael Jackson. Elle n’hésite pas non plus à faire la pitre sur scène sans jamais trop en faire. Avant d’interpréter le tube Saint Claude, elle nous racontera très naturellement ses expériences aux Etats-Unis et n’hésitera pas à faire de l’autodérision en nous expliquant que les paroles de ses musiques n’étaient pas mieux comprises ici en France qu’aux US.
Quand elle ne chante pas (avec flamme, au côté de trois musiciens) ou qu'elle ne danse pas (fort joliment, au milieu de deux impressionnants comparses), Christine détend une atmosphère un brin compassée, les 1 400 spectateurs du Bikini, hier soir, confondant visiblement admiration (béate) et manque de réactivité. Malgré une tendresse réciproque palpable, ce beau concert, dansant et mélancolique, aura manqué de répondant de la part du public. Attitude à revoir pour le prochain rendez-vous de Christine and the Queens, le 23 septembre au Zénith !
Quelques photos prises façon MacGiver because only smartphones was not allowed (même si mon appareil photo était très rudimentaire)... Les vigiles du Bikini, well... No comment.
Ça ne tient pas debout quand on voit que certains smartphones sont tout autant performants...
On a cependant eu l'honneur d'un "à poiiiiiil" en provenance d'une fan, auquel Christine n'a pas manqué de répondre avec humour as usual.
"Merci, mais non. J'adooore t'as le pouvoir de décliner : Non ! (oui Christine parle d'elle à la 3é personne) - Merci quand même, ça fait plaisir. Je le mettrai sur mon CV "à poil" - "à poil au Bikini, carrément ! Chaud !"
26/03/2015 - Bordeaux - Rocher de Palmer
27.03.2015 Nantes, Le Lieu Unique
Je recherche par ailleurs une ou deux places pour Les Nuits de Fourvières, les places étant parties en 5 min (concert sold out AVANT celui de Björk - vive le marché noir cela dit en passant...)
Une petite perle. Christine & The Queens en duo avec Cœur de Pirate en 2013. C'est simplement merveilleux (merci Pan)
Ayant tout juste signé avec le label américain Neon Gold, Christine faisait ses premiers concerts aux Etats-Unis devant des publics comblés. Lizzy du groupe Ms Mr (et aussi à la tête du label Neon Gold) l'appelle même "le Michael Jackson féminin". Les backstages après ses concerts résonnaient de voix américaines la proclamant "amaaaaaaaazing" et "fierce".
Ici elle se livre en interview pour le public américain dans un anglais impeccable.
Plus qu’à l’aise dans l’environnement anglo-saxon, la chanteuse française devrait réussir à inviter sa notoriété de l’autre côté de l’Atlantique en 2015.
En atteste l'ajout d'une seconde date à New York, au Poisson Rouge !
NYC ! Since the first show at the Poisson Rouge is now sold out, we added one more gig on the 23rd of april 👟 - tickets are already available ! #thewestway
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T o u l o u s e, Bikini - 25/03/2015
(1er concert de Christine que je vois et surement pas le dernier.)
Après plus de 6 mois à tourner dans toute la France et à l’étranger, le show semble plus rodé. On redécouvre une Christine qui a gagné en assurance même si par moment on perçoit une certaine timidité lorsqu’elle s’adresse à son public.
Toutefois elle n’hésite pas à improviser entre chaque morceau en reprenant en chanson le nom des personnes du premier rang pour annoncer le tube Christine ou en interprétant à capella du Bruce Springsteen ou du Michael Jackson. Elle n’hésite pas non plus à faire la pitre sur scène sans jamais trop en faire. Avant d’interpréter le tube Saint Claude, elle nous racontera très naturellement ses expériences aux Etats-Unis et n’hésitera pas à faire de l’autodérision en nous expliquant que les paroles de ses musiques n’étaient pas mieux comprises ici en France qu’aux US.
Christine and the Queens c’est également un somptueux mélange de danse et de chant. Ses chorégraphies prennent une part toute aussi importante que la musique et ce grâce à la présence captivante de l’artiste et de ses 2 talentueux danseurs qui sont su par moment se mettre en avant lors de passages de break dance.
Son set se terminera sous une ovation du public à la fin du titre The Loving Cup. Après une courte pause, elle n’oubliera pas d’interpréter le tant attendu Nuit 17 à 52 sous une nuée de lumière de téléphone représentant une belle nuit étoilée avant de demander au public de reprendre à capela le refrain du morceau. Un très beau moment de partage où le public a su répondre présent.
C’est le pouvoir de Christine and the Queens en live, un spectacle grandiose, autant théâtrale que musical, sobre et à la fois ultra recherché.
Elle pourrait être la Mylène Farmer des années 2010, créature séduisante évoluant au confluent des genres (musicaux et sexuels) dans sa veste de soie noire ; maîtresse mutante d'une electro pop sautillante traversée d'humeurs changeantes. Mais Héloïse Letissier nous dit d'emblée : «Je suis moi». Se nourrissant du passé et de belles références (dont William Sheller et Christophe, qu'elle reprend en majesté), elle affirme une personnalité bien trempée, ouverte et généreuse, carburant à la «Chaleur humaine» (au jus d'orange) et à l'humour, ce que le disque ne laissait pas deviner.
Quand elle ne chante pas (avec flamme, au côté de trois musiciens) ou qu'elle ne danse pas (fort joliment, au milieu de deux impressionnants comparses), Christine détend une atmosphère un brin compassée, les 1 400 spectateurs du Bikini, hier soir, confondant visiblement admiration (béate) et manque de réactivité. Malgré une tendresse réciproque palpable, ce beau concert, dansant et mélancolique, aura manqué de répondant de la part du public. Attitude à revoir pour le prochain rendez-vous de Christine and the Queens, le 23 septembre au Zénith !
Quelques photos prises façon MacGiver because only smartphones was not allowed (même si mon appareil photo était très rudimentaire)... Les vigiles du Bikini, well... No comment.
Ça ne tient pas debout quand on voit que certains smartphones sont tout autant performants...
Pour y avoir assisté, je ne peux que confirmer cet avis. Faut croire que le public du Nord est plus chaud que celui du Sud. Très "self control" pour la reprendre (c'était aussi le cas au Métronum quelques mois plus tôt).
Il n'empêche que la soirée était magnifique et que je n'ai qu'une envie, la revoir ! Cela ne pourra qu'être meilleur.
Christine, ses regards en coin, son sourire et ses déhanchés : c'est exquis.
Il n'empêche que la soirée était magnifique et que je n'ai qu'une envie, la revoir ! Cela ne pourra qu'être meilleur.
Christine, ses regards en coin, son sourire et ses déhanchés : c'est exquis.
On a cependant eu l'honneur d'un "à poiiiiiil" en provenance d'une fan, auquel Christine n'a pas manqué de répondre avec humour as usual.
"Merci, mais non. J'adooore t'as le pouvoir de décliner : Non ! (oui Christine parle d'elle à la 3é personne) - Merci quand même, ça fait plaisir. Je le mettrai sur mon CV "à poil" - "à poil au Bikini, carrément ! Chaud !"
Here m'a bouleversée et Intranquillité est définitivement une tuerie.
Christine a assurée le show malgré le jetlag et la fatigue qui va de pair.
She's no limites. Enfin, c'est ce qui est dit sur son tourbus, du reste, j'espère qu'on va pas la pousser au delà... Car son planning est impressionnant et même assez effrayant.
Sans compter les rajouts de dates (concerts privés, festivals, etc)
That's crazy. Beaucoup de jus d'orange en perspective.
Beaucoup de bouquets lancés avec ou sans épines.
Et je l'espère toujours autant de plaisir.
Keep on being the Queen !
(merci pour la rose)
Christine a assurée le show malgré le jetlag et la fatigue qui va de pair.
She's no limites. Enfin, c'est ce qui est dit sur son tourbus, du reste, j'espère qu'on va pas la pousser au delà... Car son planning est impressionnant et même assez effrayant.
Sans compter les rajouts de dates (concerts privés, festivals, etc)
That's crazy. Beaucoup de jus d'orange en perspective.
Beaucoup de bouquets lancés avec ou sans épines.
Et je l'espère toujours autant de plaisir.
Keep on being the Queen !
(merci pour la rose)
Quelques captures vidéos de sa reprise de Springsteen "Born in the USA" au tambourin (sorti de je-ne-sais-où, elle même l'ignorait, "mais je vais trouver quoi en faire". Il était quand même so Christine avec ses paillettes..)
(Je posterai la vidéo, si j'arrive à savoir comment la tourner à la vertical)
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26/03/2015 - Bordeaux - Rocher de Palmer
Ces enfants bizarres / Crachés dehors comme par hasard...
Superbes photos de Béranger Tillard / Nico Pulcrano
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27.03.2015 Nantes, Le Lieu Unique
Je recherche par ailleurs une ou deux places pour Les Nuits de Fourvières, les places étant parties en 5 min (concert sold out AVANT celui de Björk - vive le marché noir cela dit en passant...)
Une petite perle. Christine & The Queens en duo avec Cœur de Pirate en 2013. C'est simplement merveilleux (merci Pan)
Et une vidéo du concert au Cirque Royal
(encore une! Mais c'était épique et elle est chouette).
(encore une! Mais c'était épique et elle est chouette).
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Dim 29 Mar - 21:20
LA BELLE A CONSTRUIT SA NOTORIÉTÉ EN LIVE, DE SHOWCASES EN FESTIVALS. ALORS, INTERVIEWER CHRISTINE JUSTE AVANT SON ENTRÉE EN SCÈNE, FRANCHEMENT ON EN RÊVAIT…
Pression maximale ? Pas vraiment.
« J’ai tendance à penser que plus une salle de concert est grande, mieux c’est, explique-t-elle, assise sur le bord de la scène. De plus, comme je suis terriblement myope [elle a renoncé aux lentilles depuis longtemps], je ne vois en réalité qu’une belle masse lumineuse, c’est magnifique. » La jeune Nantaise de vingt-six ans a le sens de la repartie. On la sait exigeante et très bosseuse. Avant la répétition, elle s’est par exemple enfermée dans sa loge pour bûcher sur son ordinateur.
« Elle travaille de nouveaux morceaux », explique Andres, qui fait partie du staff de la maison de disques, Because Music. Il nous laisse entendre que l’on devrait la laisser un peu seule. Il faut dire que l’artiste a changé de catégorie depuis que son premier album, Chaleur humaine, sorti en juin dernier, est devenu disque d’or.
Ce qui ne l’empêche pas de ne pas se prendre trop au sérieux… « Sur Twitter, un garçon m’a comparée à un mix de Michael Jackson et de Valérie Lemercier… J’ai trouvé ça trop drôle ! »
Sur la scène, les deux danseurs sont en train de répéter sous l’œil vigilant de Marion Motin, la chorégraphe du spectacle.
« Je l’ai rencontrée sur les tournées de Stromae, dont j’ai assuré quelques premières parties. » Les jeunes femmes ont envie « de sortir des codes, de retravailler des pas classiques pour les transformer en quelque chose de plus instinctif », explique Marion, qui veille à la good vibe qui donne envie de se surpasser.
Mise en place en une semaine, la chorégraphie apporte à ce qu’il faut bien appeler des chansons à texte comme Half Ladies et bien sûr Saint Claude un plus inestimable. « On a beaucoup parlé de voguing ou de street dance, poursuit Marion, mais on n’a pas forcément vu le côté soul, très Stevie Wonder, qui apparaît sur Science Fiction notamment. » Comme le confirment les danseurs : « Chaque fois que Christine improvise un mouvement, c’est intéressant et c’est élégant. »
On a beau dire, les dures années de danse classique de celle qui s’appelait encore Héloïse ont fini par payer…
Un quart d’heure avant l’entrée en scène, Christine devient insaisissable. Casque sur les oreilles, elle répète les chansons en répondant à quelques derniers textos (la page Facebook, toujours très fraîche, est plutôt actualisée après les concerts).
On la retrouve en discussion avec sa manageuse, Flavie Jaubert, qui lui prodigue quelques recommandations.
« Flavie visionne les précédents shows et en tire des idées d’amélioration. Moi, je ne peux pas regarder, j’ai trop peur de trouver ça nul », s’exclame Christine, qui se livre à quelques ultimes pas, avec ses danseurs, pour sentir le plancher, bien prendre ses marques sur une scène qui réagit différemment selon les salles. Plus que quelques minutes, le stress est perceptible quelques petits gestes bien connus de son entourage…
Qu’est-ce qui pourrait bien la détendre ? « Une glace, murmure-t-elle, parfum citron ou, mieux, stracciatella. »
Avant d’entrer, Flavie la prend dans ses bras en lui répétant la phrase rituelle : « N’oublie pas de te faire plaisir. » Et pour la glace, on verra plus tard.
Derniers ajustements avant le concert de Christine and The Queens en juin dernier, au festival Solidays. Le stress est perceptible à quelques minutes du grand plongeon.
Pression maximale ? Pas vraiment.
« J’ai tendance à penser que plus une salle de concert est grande, mieux c’est, explique-t-elle, assise sur le bord de la scène. De plus, comme je suis terriblement myope [elle a renoncé aux lentilles depuis longtemps], je ne vois en réalité qu’une belle masse lumineuse, c’est magnifique. » La jeune Nantaise de vingt-six ans a le sens de la repartie. On la sait exigeante et très bosseuse. Avant la répétition, elle s’est par exemple enfermée dans sa loge pour bûcher sur son ordinateur.
UN MOT D’ORDRE : SORTIR DES CODES
« Elle travaille de nouveaux morceaux », explique Andres, qui fait partie du staff de la maison de disques, Because Music. Il nous laisse entendre que l’on devrait la laisser un peu seule. Il faut dire que l’artiste a changé de catégorie depuis que son premier album, Chaleur humaine, sorti en juin dernier, est devenu disque d’or.
Ce qui ne l’empêche pas de ne pas se prendre trop au sérieux… « Sur Twitter, un garçon m’a comparée à un mix de Michael Jackson et de Valérie Lemercier… J’ai trouvé ça trop drôle ! »
Sur la scène, les deux danseurs sont en train de répéter sous l’œil vigilant de Marion Motin, la chorégraphe du spectacle.
« Je l’ai rencontrée sur les tournées de Stromae, dont j’ai assuré quelques premières parties. » Les jeunes femmes ont envie « de sortir des codes, de retravailler des pas classiques pour les transformer en quelque chose de plus instinctif », explique Marion, qui veille à la good vibe qui donne envie de se surpasser.
VOGUING OU SOUL TOUT SIMPLEMENT ?
Mise en place en une semaine, la chorégraphie apporte à ce qu’il faut bien appeler des chansons à texte comme Half Ladies et bien sûr Saint Claude un plus inestimable. « On a beaucoup parlé de voguing ou de street dance, poursuit Marion, mais on n’a pas forcément vu le côté soul, très Stevie Wonder, qui apparaît sur Science Fiction notamment. » Comme le confirment les danseurs : « Chaque fois que Christine improvise un mouvement, c’est intéressant et c’est élégant. »
On a beau dire, les dures années de danse classique de celle qui s’appelait encore Héloïse ont fini par payer…
Un quart d’heure avant l’entrée en scène, Christine devient insaisissable. Casque sur les oreilles, elle répète les chansons en répondant à quelques derniers textos (la page Facebook, toujours très fraîche, est plutôt actualisée après les concerts).
UNE PETITE GLACE POUR RÉCHAUFFER L’ATMOSPHÈRE ?
On la retrouve en discussion avec sa manageuse, Flavie Jaubert, qui lui prodigue quelques recommandations.
« Flavie visionne les précédents shows et en tire des idées d’amélioration. Moi, je ne peux pas regarder, j’ai trop peur de trouver ça nul », s’exclame Christine, qui se livre à quelques ultimes pas, avec ses danseurs, pour sentir le plancher, bien prendre ses marques sur une scène qui réagit différemment selon les salles. Plus que quelques minutes, le stress est perceptible quelques petits gestes bien connus de son entourage…
Qu’est-ce qui pourrait bien la détendre ? « Une glace, murmure-t-elle, parfum citron ou, mieux, stracciatella. »
Avant d’entrer, Flavie la prend dans ses bras en lui répétant la phrase rituelle : « N’oublie pas de te faire plaisir. » Et pour la glace, on verra plus tard.
Derniers ajustements avant le concert de Christine and The Queens en juin dernier, au festival Solidays. Le stress est perceptible à quelques minutes du grand plongeon.
ANTOINE COUDER
OCTOBRE 2014
- Holly75Disciple de Lao Ma
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Mar 31 Mar - 22:50
Christine And The Queens Metronum oct. 2014
23 octobre 2014, Métronum - TOULOUSE
Cela fait des mois que Le Metronum affiche complet pour le concert de Christine and the Queens, et c’est à 21h30, que le groupe prend place sur scène. Beats electro et murmures, Christine, alias Heloise Letissier, apparaît dans la lumière entre deux danseurs. Un musicien aux machines, un autre à la guitare, c’est Starshipper extrait de son EP Nuit 17 à 52, qui ouvre le bal. Ce premier morceau terminé elle nous demande si nous allons bien et déjà le public est conquis.
L’enchaînement se fait avec Half Ladies, porté par une vidéo où apparaît Christine, ses mouvements dédoublés en spectres. Ce morceau donne place à une incroyable chorégraphie ultra-synchro entre les danseurs, elle-même sur scène et les images à l’écran. Fin du deuxième morceau, s’adressant à un public qu’elle qualifie de très (trop) attentif, elle nous invite à entrer dans son univers où chacun peut être qui il veut, y compris un Dragibus. Elle, décide d’être une chanteuse américaine, ce qui débouche alors sur le titre anglais IT et cette fois l’arrière scène reflète le show en ombres chinoises.
Par la suite l’ambiance devient plus disco, bien décidée à nous faire danser, la Christine. Portée par une mouvance hybride elle enchaine les genres musicaux sans transition, entre pop poétique piquée de tristesse et influences soul et RnB. Jouant de ses énergies masculines et mixant les identités, elle nous offre une belle performance scénique entre danse, lumières et vidéos.
Sur les coups de 22h sur une scène inondée de lumière rouge, elle entonne Amazoniaque, une cover de Yves Simon durant laquelle elle sortira de sa poche des poussières de paillettes.
22h20, sur une vidéo où le visage de Christine se défigure comme dans un miroir déformant, le morceau Saint Claude retentit, très attendu par le public qui s’enthousiasme. Elle soulignera alors le paradoxe de cette chanson traitant de la solitude et elle chantant désormais devant une salle comble. C’est sous une pluie de faisceaux lumineux que Christine quitte la scène. Le public en redemande et elle revient alors pour nous chanter a capella un morceau disco : Safe and Holy, avant d’entamer le titre Nuit 17 à 52, pour lequel elle nous demande alors de déployer portables et briquets. Danseurs et musiciens réunis autour de Christine, le groupe salue le public, ce qui est finalement assez rare en musique lorsque les artistes quittent la scène. Mais le public n’est pas encore rassasié et c’est Chaleur Humaine qui servira le deuxième rappel, bouquet de fleurs à la main, en rappel à la pochette de l’album. Nous tournant le dos, à la fin du morceau, elle lancera son bouquet au public. Elle nous remerciera encore une fois de notre présence, et ce malgré le concert de Stromae qui se déroule le même soir dans la ville rose, artiste duquel rappelons-le elle faisait les premières parties l’an dernier.
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Quelques vidéos (interview/live)
@La Citrouille - Fair 15 mars 2013 - St Brieuc (avec Lilly Wood & The Prick)
Émission Si vous voulez mon avis…, présentée par Isabelle Motrot, diffusée sur Chérie 25 en 2014 peu après la sortie de « Chaleur humaine ».
Les paradis troublants de Christine and The Queens
Dans la conversation, elle cite Michel Foucault et René Char. Le premier parce qu'il a marqué ses années de formation littéraire, le second parce qu'elle en aime «la langue, le regard sur le monde». Et qu'un tel poète, «profondément engagé», elle ressent le besoin impérieux de le lire «quand (elle n'a) plus de courage».
Refusant d'être «chiante», Héloïse Letissier, 26 ans, raconte volontiers son incroyable aventure, celle d'une brillante étudiante partie à Londres pour changer de vie. Ce qu'elle fera au-delà de toute espérance au contact de travestis qui l'hébergeront… et la pousseront vers la chanson. Ce qui donnera l'influx nécessaire à la réalisation de «Chaleur humaine», beau disque aussi ténébreux qu'exaltant.
«A un moment de ma vie, j'ai changé de parcours parce qu'il ne me correspondait plus, raconte aujourd'hui celle qui se fait appeler Christine and the Queens. Je n'étais pas la petite intello qui faisait sa crise et partait en Angleterre. Musicalement, j'étais très complexée, je me considérais comme nulle au piano. Je ne supportais pas ma voix chantée. Je me mettais beaucoup de barrières symboliques. Elles sont tombées quand j'ai trouvé ce personnage de Christine. Un vrai retournement de situation que je dois à mes amis travestis. Ils m'ont remise sur pieds. Ils m'ont appris la tolérance, l'amour des autres, la nécessité de regarder les gens avec plus de douceur».
Cet avatar, qui n'est pas tout à fait elle car plus extraverti, plus sûr de ses choix, joue sans complexes de son androgynie.
«Je ne voulais pas me sexualiser»
«Je ne voulais pas être dans le trouble physique, me sexualiser comme jeune chanteuse. Mon corps est neutre. Je peux jouer être tout à la fois : une jeune fille amoureuse, un petit garçon, un vieil homme».
Une démarche aux frontières des genres qui se manifeste aussi musicalement avec l'utilisation des instruments électroniques. «Je ne vois rien d'incompatible entre l'utilisation de machines et le côté sensible, sensuel de la musique. Pour moi, un ordinateur est presque organique, charnel : on peut moduler, entrechoquer les sons, faire en sorte qu'ils paraissent venir de nulle part».
Voilà qui rapproche Christine and the Queens de Christophe, précurseur en la matière en France dont elle a repris «Paradis perdus» dans son album. «C'est une référence assez écrasante, quelqu'un dont le parcours m'a beaucoup impressionnée. J'aime surtout ses disques les plus récents, notamment Comme si la Terre penchait. Je trouve admirable son côté défricheur alors qu'il aurait pu se reposer sur ses ritournelles d'antan».
Christine a partagé un repas avec Christophe. Visiblement intimidée, elle a eu du mal à trouver les «mots bleus» pour engager la conversation avec ce curieux oiseau de nuit, forcément «lunaire». Mais elle sait qu'il a aimé ses «paradis» revus et corrigés, agrémentés d'un soupçon de Kanye West. De quoi continuer sa route sur un petit nuage.
La Depêche - 25.03.2015
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Showcase de CATQ au Grand Palais
Inauguration de l'exposition de Jean Paul Gaultier.
30.03.2015
30.03.2015
Photos de Francois Goize
Photos de Francois Goize
Saint Claude pour Jean-Paul
- photo de jacquemus
merci à jpgaultier, qui expose ses mille et mille façons d'exister au Grand Palais.
(Jacquemus créateur de talent, avant gardiste, minimaliste et ludique. J'adore. Son site : http://jacquemus.com/)
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Christine and The Queen home session at Time To Dance New Years Eve Party
- Dec 31.2013, Paris
- Dec 31.2013, Paris
- Holly75Disciple de Lao Ma
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Sam 4 Avr - 22:01
Christine and The Queens a été contrainte d’annuler ses concerts, à Avignon et à Marseille. La cause ? Une violente laryngite. Elle s’est fendue d’un message d’excuse, expliquant à quel point elle regrettait de ne pouvoir monter sur scène.
Christine and The Queens a organisé un Q/A sauvage sur Twitter, où elle a répondu à une centaine de tweets tout au long de la soirée.
(qui j'espère ne sera pas la seule et unique fois)
(qui j'espère ne sera pas la seule et unique fois)
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Best quotes :
- Spoiler:
- Spoiler:
- Spoiler:
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Nouvelles dates :
Trois premières photos : Christophe Meireis.
- Holly75Disciple de Lao Ma
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Dim 5 Avr - 15:40
Fumées
"...Ame timide, avant de pénétrer plus loin dans de pareilles landes inexplorées, dirige tes talons en arrière et non en avant." (Lautréamont, les Chants de Maldoror)
dimanche 14 septembre 2008
Méditation, I (je plaisante)
vendredi 19 septembre 2008
An introducing to M. Ox
dimanche 21 septembre 2008
De la finitude, chapitre XVVVVIIIIII
dimanche 21 décembre 2008
Fantaisie Capillaire
dimanche 26 octobre 2008
Du respect du lecteur.
dimanche 26 octobre 2008
Mon tout premier meurtre
Souvenez-vous: c'était hier.
Herbert Quarante-Neuf, le moucheron, périssait dans d'atroces souffrances, scrabouillé contre la vitre du scanner ; aux yeux (révulsés) du lecteur, cette mort injuste était la trace de l'impardonnable négligence de l'auteur.
Horreur, abomination, sueurs, salives, culpabilités intenses...
mardi 18 novembre 2008
Combien suis-je?
Vendredi 23 janvier 2009
Cauchemar
mercredi 4 février 2009
Chagrins (donnez-leur les vôtres)
dimanche 15 février 2009
R(om)ance
mercredi 8 juillet 2009
Inédit
lundi 10 août 2009
Mythomanes
Inutile de préciser que tous les mythomanes subissent
le même sort :
dimanche 20 septembre 2009
Quoi? L'éternité
- Holly75Disciple de Lao Ma
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Mer 8 Avr - 20:57
Alternative artwork - CHALEUR HUMAINE
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Interview dans l'émission belge Face à Face sur RTL TVI à l'occasion de la sortie de Chaleur humaine.
- Holly75Disciple de Lao Ma
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Subber/Shipper : Subber
Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Lun 13 Avr - 20:51
Casino Le Lyon Vert - Lyon, le 7 avril.
Concert privé Radio Scoop
Concert privé Radio Scoop
HAHA
- Spoiler:
Les selfies post-concert deviennent de plus en plus créatifs. Coucou les filles !
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- CHRISTINE, LE VALEUREUX -
(très très bel article)
(très très bel article)
Personne n’a pu échapper au phénomène Christine and the Queens. Jusque dans chaque grotte on a entendu sa voix mélodieuse et emportée. Oui, Christine a la rage. Elle ne chante pas, elle défend une idée, elle combat ses fantômes, elle incante des prières, mais surtout, elle exhorte au courage d’être soi. Christine est un personnage qui s’invente au delà des conventions et des codes identitaires normatifs, elle définit les contours d’un personnage à la féminité masculine, au libre-penser et à la langue bien pendue.
Christine n’est pas militante, elle n’en a pas besoin, son existence même est un acte politique; elle visibilise l’entre-genre, l’anti show-business, le néo-féminisme avec une grâce et une fraîcheur qui désarme les plus conservateurs.
A n’en pas douter, ceux qui oppriment, les «haters», chantonnent dans leurs voitures sur les refrains de Christine, tant elle amène ses pions avec subtilité. Et c’est là l’une de ses forces, elle instille une pensée libertaire dans tous les esprits.
Mais Christine, c’est aussi une musicienne, une danseuse, une chanteuse. Ces mots-là ne suffisent pas, ils semblent mineurs. On aimerait plutôt parler de compositeur ou chorégraphe, puisque cette star en devenir fait tout, contrôle chaque aspect de sa production avec un soin et un perfectionnisme ambitieux, pour ne pas dire obsessionnel.
A la présenter ainsi, on aurait vite fait de la croire inatteignable, perchée sur les sommets vertigineux du talent, de l’exigence et du succès. Il n’en est rien, Christine est «un petit machin dans un costume» comme elle se plaît à le rappeler lors d’interviews.
Lorsqu’elle parle de ses débuts dans la musique, on pourrait presque croire que c’est dû au hasard, un chemin pris au détour d’une nuit, sur le dos de la jambe. Les mots labeurs, travail, larmes, sueur, peurs n’existent pas dans son répertoire. Est-ce par modestie ou pudeur, ou simplement qu’elle vit tout ce travail dans tant de joie qu’ils ne semblent pas pénibles ?
Rencontre avec une jeune femme légère, douce, qui rit beaucoup, dont l’esprit vif résonne comme un écho à ses chorégraphies.
– Tout s’est passé assez vite pour toi depuis 2010, lorsque tu te retournes et prends de la distance, es-tu surprise par tes talents ?
Surprise, oui, je ne veux pas faire de fausse modestie et parler de talent, mais plutôt de succès, car je ne m’y attendais pas. Au vu des références que j’ai, je ne pensais pas que ça parlerait à tant de monde. C’est assez joli que ce soit le cas.
– Tu ne pensais pas rencontrer un public si large parce que tu n’es pas consensuelle ?
Oui, et parce que mes références ne le sont pas toutes. Bien sûr j’aime des grandes stars telle que Beyoncé, mais j’ai aussi des références queer telles que Klaus Nomi, The Knife ou Planningtorock, qui réfléchissent sur le genre. Mon personnage n’est pas très extrême mais je défends certaines choses que je ne voulais pas abandonner, et il est des compromis que je ne voulais pas faire. Je ne savais pas trop ce que ça allait donner comme résonances.
– Quand on écoute ta musique avec plus d’attention, on sent qu’il y a une prise de position politique, un peu malgré toi, simplement parce que tu dis les choses et que tu es qui tu es.
Oui c’est vrai, malgré moi, c’est intéressant comme angle, parfois j’avais l’impression d’être un personnage très militant rien qu’en arrivant quelque part en costume masculin. Ça peut sembler un détail mais dans certaines situation ça peut devenir très militant. Comme lorsqu’en interview on te demande quel fond de teint tu mets, ce sont des petits détails, insignifiants, mais quand même, j’ai l’impression que rien qu’en proposant une autre façon d’être une chanteuse, et d’être une femme, avec une façon d’envisager sa sexualité différemment, ça peut devenir politique et militant.
– On a d’ailleurs vu le buzz autour de la couverture du magazine «Elle», le tollé suscité parce que tu as osé dire que la photo choisie n’était pas ta préférée, et que tu aurais choisie celle où tu apparais plus forte, plus guerrière… moins féminine.
C’était assez hallucinant, moi je souhaitais simplement commenter une discussion sur la représentation de la femme. C’est intéressant et révélateur de constater que ça a été récupéré bien différemment et tourné en «Christine fait sa diva», je trouve ça très misogyne. «Elle fait sa princesse, elle fait des caprices» ce sont des remarques qu’on ne fait qu’aux femmes. Je voulais simplement continuer ma réflexion, celle qui m’anime depuis le début de mon projet musical.
– Avec le succès que tu connais actuellement, pourras-tu garder ce ton, cette liberté ?
J’essaie de le faire, et pour l’instant, ça va. Ça risque de créer encore ce genre de petits buzz, mais si j’arrêtais de le faire, je ne verrais même plus d’intérêt à ce projet. Le personnage de Christine est aussi né de cette colère, de cette frustration, je me rallie toujours à ce sentiment là, pour m’affranchir et me libérer du regard des autres, ce qui n’est pas évident lorsque l’on est autant observé. Je risquerais de devenir quelqu’un d’aseptisé et de faire attention à tout ce que je raconte, ce qui serait la mort de la spontanéité.
– Quels seraient les modèles féminins actuels qui ont réussi à s’affranchir ?
Lorde. Je trouve que pour son âge et vu comme elle a été au centre d’un tourbillon médiatique avec ses titres, elle a su défendre le droit à une existence imparfaite. J’ai adoré lorsqu’elle a pris position sur les réseaux sociaux pour dire aux médias d’arrêter de retoucher ses photos et laisser ses traces d’acné. J’aurais adoré entendre ce genre de message quand j’étais ado, je trouve ça très libérateur. Elle le fait avec beaucoup d’intelligence et de cohérence. J’aime aussi beaucoup Beyoncé, et la façon dont elle a fait intervenir dans son dernier album le mot féminisme. Je trouve très bien qu’elle le fasse, qu’elle le ramène à un anti-gros mot, qu’elle permette d’aborder le féminisme avec décontraction. Si elle peut l’amener dans le débat, le rendre un peu plus cool et sexy, ce serait pas mal.
– Tu aimes beaucoup le hip-hop américain. C’est un milieu hyper sexualisé. Chez toi ce n’est pas présent, ou pas encore ?
Pas encore je pense. Je suis une grande fan de Gainsbarre, lorsqu’on parle de créer une représentation féminine différente, j’aimerais bien pouvoir aller là, être une Gainsbarre. Du coup, je me prendrais plein d’insultes telles que «salope», mais ce n’est pas grave. (rires)
Valeureux, Christine. Elle est courageux. Elle va au bout de sa pensée libertaire, avance sur ce chemin osé, et tellement important. Christine nous offre un premier album indispensable, des concerts vivants et investis, et une personnalité rare qui remue les médias, sans genre, sans drapeau, sans étiquette. Longue vie au roi Christine !
360.ch / Christine le valeureux
Photo : Christophe Roué
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Sunny Sunday.
Channeling my inner young Ozzy Osbourne
Froustinette
Froustinette
Le vinyle d'Intranquillité est arrivé, et il est très beau. #disquaireday
- Je ne peux que confirmer. Gatefold de rêve.
Pièce de collection. Objet de toute les convoitises et pas toutes d'une intention très noble.
" Sur Intranquillité, je joue les parties de vibraphone. J'ai peut être trouvé mon instrument, moi médiocre pianiste, horrible guitariste! "
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Next Clip - backstage.
#surprise #soon
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Entrée Libre - 29 Janvier 2014
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Next Clip - backstage.
#surprise #soon
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Entrée Libre - 29 Janvier 2014
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Dim 26 Avr - 20:20
Petit clin d'oeil pour toi Holly
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Lun 4 Mai - 20:25
Haha, oui c'est très drôle !
C'est l'extrait d'un sketch parodiant le clip Christine sous le nom de "Quinoa" dans sa version revue et corrigée par le groupe nommé "The Bobo's" composé des présentateur David Marsais et Grégoire Ludig. Le sketch sera visible dans son intégralité lors de l'émission Palmashow sur D8 jeudi 14 mai à 20h50.
Sacrée Florence Foresti, personnellement j'ai beaucoup aimé. "T'as vu c'est joli, petite maison dans la prairie".
Christine aussi :
_____
Par ailleurs, bonne nouvelle pour ceux qui n'ont pas eu la chance de dégoter le précieux sésame lors du Disquaire Day. Y en aura pour tout le monde ! Merci qui ? Merci chrichri ( ) :
C'était la seule façon d’endiguer le marché noir (cc Ebay/Le Bon Coin)- les voleurs doivent s'en mordre les doigts, ils auraient mieux fait de rester chez eux. Hé oui !
So let's get ready for June !
Pour ma part, j'ai déjà mon précieux, il n'a pas cessé de tourner en boucle sur ma platine depuis... (ou presque), un plaisir incommensurable (pour son aspect esthétique : très bel objet et surtout son contenu : 2 pépites, la face B et D - comme Bijou et Délice *ok je sors*).
Beaucoup d'Intranquillité autour de ce disque donc, que ça soit la spéculation malsaine des chacals ou l’excitation/angoisse des fans peu avant sa sortie. Disque qui porte je trouve assez bien son nom.
Finalement tiré à 1000 exemplaires et non 550 initialement prévu. Heureusement, j'ai envie de dire.
L'offre était trop faible et la demande trop forte -c'était prévu.
La seule différence entre ces deux éditions c'est que la 2nde ne sera pas numérotée donc et disponible dans une quantité beaucoup plus importante à priori, pour faire un maximum d'heureux.
La première gardera donc "le bénéfice" (somme toute minime) de la rareté. Pour les lèves-tôt/ceux qui ont sollicité des tiers afin de mettre toute les chances de leur côté, c'est d'une certaine façon, une manière de se consoler. Comme c'est mon cas.
Concernant le principe du Disquaire Day/RSD et l'aspect festif de l’événement, j'ai comme un doute. Concernant la joie de posséder ce genre de disque, c'est nettement plus clair.
Je dénonce le "prix libre" pratiqué, sachant que certains disquaires l'ont vendu 30€ (voire plus) quand d'autres l'ont vendu 15€- c'est à ça qu'on voit les BONS disquaires. (sans parler du fait que la moitié n'ont pas respecté pas le principe du DD en faisant des réservations)
Bref, je me souviendrai de ce 18 avril (et mon pouce aussi)
La réédition de Nuit 17 à 52 on en parle ? C'est le même triste topos et c'est pas glorieux. Ça oscille "au mieux" entre 150€, au pire 200€.
Money-Money-Money. It's a shame.
S'agissant d'un EP, je suis perplexe. Dans un futur lointain, who knows?
Miséricorde et Mac Abbey will be more than welcome too !
Make my dream comes true Because ! (like you recently did with Charlotte Gainsbourg 5.55).
______
Christine and the Queens était récemment en concert aux portes de Genève et a réservé sa seule interview radio à Option Musique (radio suisse) !
Extrait disponible (en cliquant sur télécharger) :
Part 1 :
http://www.rts.ch/option-musique/programmes/passe-par-ici/6734135-christine-the-queens-1-5.html
Part 2 :
http://www.rts.ch/option-musique/programmes/passe-par-ici/6734126-christine-the-queens-2-5.html
Part 3 :
http://www.rts.ch/option-musique/programmes/passe-par-ici/6734133-christine-the-queens-3-5.html
Part 4 :
http://www.rts.ch/option-musique/programmes/passe-par-ici/6734128-christine-the-queens-4-5.html
Pour écouter le reste de l'entretien, rendez-vous sur Option Musique du 4 au 8 mai à 9h45 et 18h45.
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Good Luck everyone.
May the fourth be with you !
(désolay-c'était trop tentant)
C'est l'extrait d'un sketch parodiant le clip Christine sous le nom de "Quinoa" dans sa version revue et corrigée par le groupe nommé "The Bobo's" composé des présentateur David Marsais et Grégoire Ludig. Le sketch sera visible dans son intégralité lors de l'émission Palmashow sur D8 jeudi 14 mai à 20h50.
Sacrée Florence Foresti, personnellement j'ai beaucoup aimé. "T'as vu c'est joli, petite maison dans la prairie".
Christine aussi :
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Par ailleurs, bonne nouvelle pour ceux qui n'ont pas eu la chance de dégoter le précieux sésame lors du Disquaire Day. Y en aura pour tout le monde ! Merci qui ? Merci chrichri ( ) :
C'était la seule façon d’endiguer le marché noir (cc Ebay/Le Bon Coin)- les voleurs doivent s'en mordre les doigts, ils auraient mieux fait de rester chez eux. Hé oui !
Aww isn't she a sweetheart?
So let's get ready for June !
Pour ma part, j'ai déjà mon précieux, il n'a pas cessé de tourner en boucle sur ma platine depuis... (ou presque), un plaisir incommensurable (pour son aspect esthétique : très bel objet et surtout son contenu : 2 pépites, la face B et D - comme Bijou et Délice *ok je sors*).
Beaucoup d'Intranquillité autour de ce disque donc, que ça soit la spéculation malsaine des chacals ou l’excitation/angoisse des fans peu avant sa sortie. Disque qui porte je trouve assez bien son nom.
Finalement tiré à 1000 exemplaires et non 550 initialement prévu. Heureusement, j'ai envie de dire.
L'offre était trop faible et la demande trop forte -c'était prévu.
La seule différence entre ces deux éditions c'est que la 2nde ne sera pas numérotée donc et disponible dans une quantité beaucoup plus importante à priori, pour faire un maximum d'heureux.
La première gardera donc "le bénéfice" (somme toute minime) de la rareté. Pour les lèves-tôt/ceux qui ont sollicité des tiers afin de mettre toute les chances de leur côté, c'est d'une certaine façon, une manière de se consoler. Comme c'est mon cas.
Concernant le principe du Disquaire Day/RSD et l'aspect festif de l’événement, j'ai comme un doute. Concernant la joie de posséder ce genre de disque, c'est nettement plus clair.
Je dénonce le "prix libre" pratiqué, sachant que certains disquaires l'ont vendu 30€ (voire plus) quand d'autres l'ont vendu 15€- c'est à ça qu'on voit les BONS disquaires. (sans parler du fait que la moitié n'ont pas respecté pas le principe du DD en faisant des réservations)
Bref, je me souviendrai de ce 18 avril (et mon pouce aussi)
- Spoiler:
La réédition de Nuit 17 à 52 on en parle ? C'est le même triste topos et c'est pas glorieux. Ça oscille "au mieux" entre 150€, au pire 200€.
Money-Money-Money. It's a shame.
S'agissant d'un EP, je suis perplexe. Dans un futur lointain, who knows?
Miséricorde et Mac Abbey will be more than welcome too !
Make my dream comes true Because ! (like you recently did with Charlotte Gainsbourg 5.55).
______
Christine and the Queens était récemment en concert aux portes de Genève et a réservé sa seule interview radio à Option Musique (radio suisse) !
Extrait disponible (en cliquant sur télécharger) :
Part 1 :
http://www.rts.ch/option-musique/programmes/passe-par-ici/6734135-christine-the-queens-1-5.html
Part 2 :
http://www.rts.ch/option-musique/programmes/passe-par-ici/6734126-christine-the-queens-2-5.html
Part 3 :
http://www.rts.ch/option-musique/programmes/passe-par-ici/6734133-christine-the-queens-3-5.html
Part 4 :
http://www.rts.ch/option-musique/programmes/passe-par-ici/6734128-christine-the-queens-4-5.html
Pour écouter le reste de l'entretien, rendez-vous sur Option Musique du 4 au 8 mai à 9h45 et 18h45.
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Jeu Concours :
RFM Nord organise un concert ultra intimiste (150 places) de CHRISTINE AND THE QUEENS le Mercredi 20 Mai 2015 à la Comédie de Lille !
Possibilité de gagner votre place toute cette semaine entre 13h00 et 17h00 - 03.20.06.11.11 (au TOP APPEL)
Ainsi que sur leur page Facebook.
Good Luck everyone.
May the fourth be with you !
(désolay-c'était trop tentant)
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Mar 5 Mai - 8:48
Perso moi ce qui m'a bien fait rigolé c'est le " je sais respirer "
J'ai hâte de voir le sketch en entier !!! J'adore et Christine et Foresti
J'ai hâte de voir le sketch en entier !!! J'adore et Christine et Foresti
- Holly75Disciple de Lao Ma
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Mar 5 Mai - 18:27
American Tour PART II
Let's go get high with Christine !
TOUR DATES - USA :
Le 15 avril au club The Echo de Los Angeles, le 17 avril au Warfield de San Francisco, le 18 avril au North Park Theatre de San Diego, et le 21 et le 22 avril au Poisson Rouge de New York.
-
SNAPCHAT (ou la conquête des states 2.0)
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Los Angeles - The Echo - 15 avril.
City of Angels
La chanteuse nantaise a donné son premier concert, réussi, dans la capitale du show-business.
Christine and the Queens est partie à la conquête des États-Unis. Après avoir joué au festival SxSW, à Austin, elle s'est produite à The Echo, petite salle située dans le quartier le plus branché de Los Angeles. Le lieu est bien choisi, car tout ce qui est français y est vu comme cool, et est recherché.
Arrivée sur scène avec un peu de retard, vers 22 heures, Héloïse Létissier, alias Christine, mène un set efficace durant une heure, entourée de ses deux danseurs et de ses deux musiciens. Face à elle, 300 personnes serrées les unes contre les autres, dont un gros tiers de francophones. Cette partie du public a l'habitude de voir les artistes français lorsqu'ils se produisent à Los Angeles. Pour certains, leur dernier concert remonte à celui de Johnny Hallyday, résident de la mégalopole californienne.
Des morceaux retravaillés
Christine and the Queens ouvre son mini-concert sur Starshipper, titre présent sur son EP Nuit 17 à 52, sorti en France en 2013. Pour les beaux yeux de son public américain, la Nantaise choisit des chansons en anglais, quitte à en réadapter certaines avec brio. Le tube Christine devient ainsi Tilted : la mélodie est la même, mais les paroles changent.La foule semble surprise par les danses effectuées par Héloïse et ses deux "Queens", mais s'emballe au troisième morceau du set. C'est pourtant Saint-Claude, morceau principalement chanté en français, qui lui vaut une ovation du public. La chanteuse apparaît très émue. On regrettera simplement l'absence de Chaleur Humaine à la setlist.
Toujours aussi proche du public
Malgré son émotion, Héloïse Letissier parle aux spectateurs dès la fin du premier titre, abondamment. Dans un anglais parfait, qu'elle doit à ses années passées à Londres, la chanteuse cherche à créer la même proximité qu'elle entretient avec le public français. Un choix judicieux, puisque son succès s'explique aussi par sa spontanéité.Fidèle à son humour pince-sans-rire, Christine enchaîne les bons mots dans la langue de Shakespeare. Là aussi, elle adapte ses références : "En France, on a été élevé sans Beyoncé. C'était plus difficile d'apprendre à danser Single Ladies que pour vous ", plaisante-t-elle.
Sacrée "Artiste Féminine de l'année" aux dernières Victoires de la Musique, Christine refuse de prendre la grosse tête. Dans des interventions que l'on sent préparées, elle tourne à la dérision son potentiel succès Outre-Atlantique en plaisantant sur son statut de rock star et le décalage horaire qui l'attend. Le public est très réceptif à cet humour. À Los Angeles, la glace est brisée. Le reste des États-Unis fondra-t-il à son tour ?
Son premier EP destiné au marché américain, intitulé Saint-Claude, est sorti le 14 avril sur le label Neon Gold Records.
I GOT MINE. AND I'M TRULY HAPPY.
- Spoiler:
rtl
Christine and the Queens’s much anticipated New York live stage debut at Echo was a hit among the crowd.
French musician, Héloïse Letissier, formed the band in the 2012 and their genre of music comprises of a flamboyant mixture of pop, art videos and minimalistic performance. Her musical project, Christine and the Queens, has already won quite a few awards and appreciation from her fans. The world is just getting to know their unique musical presentation and the show at Echo was only a stepping stone. It was an intimate affair made extraordinary by the gigs of band.
ellenwood-ep
-
Los Angeles received Christine well. Her musical genius which tests the limits of gender and genre has been praised by none other than Madonna and Mark Ronson. Her performance exudes a soothing and thoughtful visual imagery, allowing fans to groove to the rhythm.
Christine and the Queens made their Los Angeles debut Wednesday night, leaving a sold-out crowd at the Echo alternately mesmerized and giddy. As first dates go, it was memorable.
Dressed in her typical menswear, Letissier stunned the Echo crowd into a wowed silence with her mysterious atmospheric opening number “Starshipper,” and then left fans screaming for more. Her minimalist synth-pop was back by two multi-instrumentalists and staged with two dancers.
It was a stunning, stylized and inspiring set including the songs “Tilted,” “IT,” “Narcissus Is Back” and the EP’s title track which left the artist and audience grinning widely from ear to ear.
While at times reminiscent of Michael Jackson with the intense focus on dance and songs regarding the human condition, her style is completely fluid and springs from an innate natural muse. Gender-bending and humorous in her banter with the audience, she appears destined to become beloved by electro-pop fans across the spectrum.
buzzbands.la
-
A crescendo of synth and bass fills the venue. The melody holds a sophistication that draws from the French noir classics. A pulsating rhythm leans ever so slightly behind the beat creating a sleek groove. There is energy of excitement to her playful interaction with the audience but an effortlessly cool vibe in Christine’s vocals.
The runaway hit, “Tilted,” also acts as the centerpiece of the evening’s show. A quaint mid-tempo pop tune that is catchy as hell without being derivative, the song’s bouncy choreography quickly became a Christine and the Queens signature. Featuring detailed movements with isolated gestures and graceful weight shifting nuances.
Clearly technically trained, Christine’s more serious tracks like “Saint Claude” or the darker “Narcissus is Back” highlight the outright range of her voice—and the girl can blow. Contrary to some top 40 artists, Christine does not trade pitch for her sweet dance moves, proving that they can, indeed, co-exist.
The concert presented her full EP, as well as the title track of her 2013 release “Nuit 17 a 52” (from her French label Because Music), and a cover of Mr. Kanye West’s “Heartless,” verses spoken in French with English choruses. Christine speaks openly to the audience about how, “with one song, something can be repaired.” A fan of American pop-culture, she makes references to Beyonce and RiRi with a call to action that we should all embrace ourselves as “imperfect divas.”
Christine and the Queens gave a performance bigger than the stage itself. A show already outgrowing the capacity of clubs for theaters and beyond.
Though certainly armed with a roster of finely tuned pop songs, Christine and her Queens is much more than another female in this era of pop feminist ruling—many of which hail from her very own label. A more accurate description would be to call her a full on Performance Artist, inspired by the drag community, pursuing a study of secret lives and alter egos through song, dance, theatrics, and lighting. Most likely an instinct developed from her Theater studies at Ecole Normale Superieure de Lyon, one of the top universities in France.
Popshop West’s Christine and the Queens-headlined evening had fans and new-comers alike declaring loyalties to the new royalty. Get to know Christine and the Queens, because there is certainly much more to come when this queen takes reign.
PHOTOS: MANNY HEBRON
thevinyldistrict
Birdie Breeze
En loges à LA, photo @marionmotin - thanks for being so warm an lovely
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San Fransisco - Warfield - april 17.
Comme c'est pretty ici ! #marinaandthediamonds #warfield
" San Francisco souvenir souvenir "
Première partie de Marina & The Diamonds - april 17.
Photobombed at Time Square
Embarrassing my whole team by singing out loud "New York New York" at JFK : check.
" This gorgeous golden lace is NYC. "
Aux US, on m'a souvent demandé ma "beauty routine". Tenez-vous prêts pour mes tutos. Premier épisode : "Doing your face with magic marker"
Something's up and it involves a lot of fashion. A LOT. #NYC
(before Le Poisson Rouge)
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LE POISSON ROUGE - NYC
april 21/22
Deux dates jouées à guichet fermé (sold out en très peu de temps). Concert intimiste (700 personne) durant lesquels Christine a fendu la foule pour être au plus prêt de son public, de la Chaleur Humaine. And I'm not even jealous (juste un peu). Zou bisou bisou.
crédit : Micheline Claes.
Deux dates jouées à guichet fermé (sold out en très peu de temps). Concert intimiste (700 personne) durant lesquels Christine a fendu la foule pour être au plus prêt de son public, de la Chaleur Humaine. And I'm not even jealous (juste un peu). Zou bisou bisou.
crédit : Micheline Claes.
Christine w/ Milk & Bone (première partie de son concert au Poisson Rouge, NY le 21 avril)
Here's a picture of me in the NYC crowd. Wanted to see you up close. 💐
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The Westway, NY april 23.
Yesterday. The westway. Photo by Lola Prince
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Elle a également (on ne l'arrête plus) participé à l'émission musicale matinale Big Morning Buzz Live sur VH1 le 24 avril (sa toute première TV américaine donc) dont le plateau se trouve au cœur de Time Square.
Beware of the weird french girl popping on your TV tomorrow on VH1
Elle y a interprété Tilted, accompagnée de Diablo et Nick.
Ainsi qu'au DVF Awards à New York le 23 avril.
http://www.dvf.com/dvf-awards.html
Avant deux shows au Canada, Christine and the Queens a eu l'honneur d'être invitée à se produire aux DVF Awards 2015, une cérémonie à l'initiative de Diane von Furstenberg pour récompenser les femmes de l'année. Pour sa sixième édition, depuis le siège des Nations Unies à New York, Christine a eu le privilège de chanter devant Hillary Clinton, actuellement en campagne pour la présidentielle américaine de 2016, mais aussi Naomi Campbell et Gloria Steinem, une féministe respectée et engagée pour les droits des femmes, entre autres.
Visiblement émue, Christine and the Queens a publié un cliché de sa prestation avec en légende :
Avant deux shows au Canada, Christine and the Queens a eu l'honneur d'être invitée à se produire aux DVF Awards 2015, une cérémonie à l'initiative de Diane von Furstenberg pour récompenser les femmes de l'année. Pour sa sixième édition, depuis le siège des Nations Unies à New York, Christine a eu le privilège de chanter devant Hillary Clinton, actuellement en campagne pour la présidentielle américaine de 2016, mais aussi Naomi Campbell et Gloria Steinem, une féministe respectée et engagée pour les droits des femmes, entre autres.
Visiblement émue, Christine and the Queens a publié un cliché de sa prestation avec en légende :
Performing in front of Hillary Clinton, Naomi Campbell and Gloria Steinem - many thanks to Diane Von Furstenberg for this great experience. So many strong women were in this very room. Inspiring. #DVFawards
America, I had a great time.
In ten days, I got to discover LA, San Francisco, San Diego and New York for the first time ;
Perform for you - and everytime you were welcoming, lovely and fierce ;
Sing in a room full of strong, uncompromising women all invited by DVF - Diane von Furstenberg for the #DVFawards (in the picture, you can see Hillary Clinton, Gloria Steinem and a hint of Naomi Campbell - no biggie).
The only way I know I was awake is because of the stages I'm dancing on - the sweat, the excitement, your smiles, those are real and I'm living for it.
Bisou to Neon Gold Records and to my wicked team.
Christine
Prochaines dates outre-Atlantique : le 30 Juillet à Toronto et peu de temps après au festival Osheaga de Montréal.
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Ven 8 Mai - 22:32
- Carte Blanche -
Avant sa venue à Stereolux le 17 septembre dans le cadre du festival Scopitone, elle nous livre un texte personnel et libre. Tout comme sa musique.
MERCI CHRISTINE & THE QUEENS
On ne crée plus des images pour créer des images
On crée des images pour les décliner à l’infini
Gifs, captures d’écran, petites capsules en mouvement
On crée le début d’un mème, on recherche le partage,
l’hyper-extériorité
Une image de l’image
Quelque chose de décadent, déjà
Parmi toutes ces petites capsules qui bougent un peu partout,
On voudrait en insérer une autre
Dites bonjour à Christine !
Je pense depuis quelques semaines à ce disque
que j’ai fait
Je suis au calme, enfin seule, et je me souviens
que déjà, ces onze chansons me paraissaient
douces, moi qui ai toujours l’impression de lutter
contre mes colères.
Peut-être que c’est ainsi : on se perd
dans Christine
et on se réconcilie en chantant
dans son micro d’ordinateur.
« Tu as l’air en forme. Tu as l’air épanouie.
Tu as l’air réveillée », rit une de mes amies qui
vient de me voir en première partie d’Austra à
Stereolux. Elle m’avait croisée une année avant,
un peu hagarde, place Foch. Et c’est vrai,
je n’arrivais plus à regarder – la tristesse
m’empêchait d’être généreuse.
J’écoutais les récits de copains et je serrais
les poings ; eux se jetaient au-dehors, avec
les autres, dans un enthousiasme qui me
semblait si violent, si irréalisable ; je finissais
toujours par m’inventer des excuses pour
disparaître.
Elle rit, maintenant, car elle voit sans doute
que je me suis relevée, à ma façon, et que
j’ai trouvé une façon d’exister convenable –
me revoilà en société, me voilà avec le bon
costume.
C’est une question de ton et de présentation, toujours
C’est de l’hyper-extérieur
Ce que les gens retiennent : ton regard, ton air
C’est là tout le défi aujourd’hui
Etre une capsule sans manquer d’âme
Devenir fou, sans doute
Mordre son blaze – même Beyoncé montre
les dents
Mais se ressemble-t-on jamais ?
Dorian Gray
Un vieil homme ébloui par l’aisselle d’un très jeune garçon
Extrême douceur pour grandes colères,
Chaleur Humaine
Tant de lumière, tant d’abandon
Moi, un vieil homme.
- Spoiler:
- Cover :
- Spoiler:
- Holly75Disciple de Lao Ma
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Lun 18 Mai - 21:52
Le Poisson Rouge NYC -
bis repetita placent.
Christine and The Queens came out to the immediate roars of the crowd, and those who were unsure of what to expect were soon blown away by one of the better shows that LPR has seen in some time. Christine and her band, which included two absolutely mesmerizing dancers, put on an incredibly effervescent and energetic show. Everything from the her flawless vocals to the seemingly spontaneous choreographed dancing to the fact that she worked the crowd like a star comedian was absolutely charming. Christine and the Queens is an must see — and do it soon because she’ll be packing stadiums the world over in a matter of time.
Photos by Matthew Solarski
A Day With Christine and the Queens
Four days after arriving in New York City for the first time ever, Christine and the Queens performed for Hillary Clinton. "I think I won her over" Christine says, deadpan, walking out of her hotel into the cold spring day. In an oversized camel coat, cropped pants and sneakers, Christine is anonymous on the street in midtown, not like in France, where she plays arena shows and just won two Grammy equivalents. Her black floppy hat blows in the wind, and she pulls it off, looking around curiously.
It’s been a week of firsts: a debut set at (Le) Poisson Rouge, a performance on VH1, a show at the UN (thus Hillary). And she was in California last week—another first. "The East and West Coasts are like two different movies," she says. White flowers float off the trees, fall on our faces. Christine, about to catch a plane back to Paris, is wearing her overstuffed carry-on backpack. I ask if it’s not too heavy for a walk. "Oh no," she says quickly, hoisting the bag up on her shoulders. "Keeps me grounded."
Christine is not Christine’s real name. She was born Héloïse Letissier, a strange kid in a family of teachers, a creative maniac who spent her afternoons in ballet and her nights writing short stories. ("I was 11," she says, "and my mother would come to me like, ‘Did you write this? It’s about a murder.’")
Her live set, like her minimalist, color-saturated music videos, is dance-heavy. Aided by her intensely charismatic backup dancers Diablo and Nick, Christine punctuates her sweet, off-kilter pop music with a distinct type of movement: a mix of Michael Jackson, fluid contemporary, vogue. She’s glad to be dancing again. She gave it up briefly in her late teens, just a few years before the depression that brought her to making music—and before that, into the arms of three drag queens at Madame Jojo’s, a now-closed venue in London, where Christine was trying and failing to go to school.
The titular Queens were onstage the first time she saw them, doing an abstract and showy performance-art bit that Christine says "radiated an enormous amount of simultaneous joy and pain." She introduced herself, fell in with them. She’d stopped going to classes—"I was this clueless girl"—and they decided: let’s find this little one something to do. One day they heard her humming along to a film score and said, do it again, do it louder, girl! She was already writing; the Queens suggested that she try music for a change. So Christine bought a laptop with GarageBand on it and spent a week hunched over her computer in pajamas, writing a song every day. "It was not good to watch," she says. "Friends would drop by, and they were like—" Christine pulls a face, comic near-disgust flickering in her hazel eyes.
A half-implied, half-explicit identity crisis, navigated with urgency and ease, is central to Christine’s music. Her Saint Claude EP, which came out in April on Neon Gold/Atlantic, starts with "iT", a song whose chorus refrain is "Cause I won/ I’m a man now/ Cause I got it/ I’m a man now." Her tone, which Mark Ronson has called "exactly what I like—gravelly, [with] texture," is raw on those lines, which feel less metaphorical than temporarily delusional: a moment of bliss that fades sonically, just as it did in real life.
"The gender question has always obsessed me," Christine says, as we dodge strollers pushed by moms in yoga pants. As an adolescent, she wore flouncy skirts, heavy makeup, costuming herself in femininity as a way of trying to understand it, "to figure out this riddle." It didn’t work. She wrote "iT" about the moments when she’d wonder, as a teenager, if things wouldn’t be easier if she was a man. But Christine wasn’t, which the drag queens at Jojo’s were quick to remind her. Part of "iT" is written in their voices: "She wants to be born again, but she’ll lose," chimes an interlude. "She draws her own crotch by herself, but she’ll lose/ it’s a fake, it’s a fake, it’s a fake."
Still, a persona that fits even for a moment is a way of accessing desire. "That’s part of what made me interested in theater as a kid," she says. "It made it acceptable to be a man for an hour onstage." There was a sexual component to this, also: Christine wondered, in high school, if her sense of herself as masculine meant that she loved women, which turned out to be true. She’s bisexual, a fact she decided to be free with in the media when a French marriage equality law was passed the same year she released her first EPs. "It felt important to say, and I didn’t feel like I was exposing my personal life," she says. "I was just stating my sexual orientation. But of course, some French dudes working for big newspapers would interview me and say, ‘So you like both cocks and vaginas,’ and I thought, they were the ones making this all obscene."
Walking on the flower-scattered paths of the park, Christine keeps talking lightly but surely about mixing pronouns—she and he, her and him—whenever she writes about love in her music. She’s long past her crisis point; as with Haim and Chvrches, there is a spiked assurance, an easy effervescence, about both her music and the way she carries herself. Going onstage now isn’t a transformation anymore, not in the way it was when she did theater. Christine isn’t an alter ego but rather a space that people are free to project upon—the distilled part of her that never feels afraid. "In real life I feel tiny and quite embarrassed all the time," she says. "But when people come up to me in France and want to talk to Christine, it’s okay. It’s cool. Because they’re really talking about themselves, their own Christines."
This sense of herself as a mirror for the audience is Christine’s way of negotiating the female artist’s unfair dilemma: if you want to be the subject but are viewed as the object, why not be an object that reflects the subject back? The first time I saw her perform live, at a late-night SXSW set, I felt almost paralyzed by the particular thing she inculcated between herself and the audience. It’s rare to see a female pop artist so resistant to adoration, asking to be allowed to adore instead. This, ultimately, is the part of her project that plays with gender in the most meaningful and natural way. "Male rock stars are sexy because they desire you first," she says. "I want to be like that." Onstage, she plays out this idea in a way that feels queer, direct, and communal; in Austin, I felt something like how I’d felt seeing sissy bounce for the first time as a teenager visiting New Orleans.
We’re walking out of the park, passing the carriage horses, and we pull back from the intersection as the light flicks to green and the cars zoom by, zipping close. Christine’s pale brown hair blows across her face. "What if I died while you were interviewing me," she says. "The Last 30 Minutes of Christine and the Queens."
A good headline. "Let’s do it," she says, the pigeons swirling, the horns honking. For a moment she seems poised to charge on in.
By Jia Tolentino, May 18, 2015
bis repetita placent.
Christine and The Queens came out to the immediate roars of the crowd, and those who were unsure of what to expect were soon blown away by one of the better shows that LPR has seen in some time. Christine and her band, which included two absolutely mesmerizing dancers, put on an incredibly effervescent and energetic show. Everything from the her flawless vocals to the seemingly spontaneous choreographed dancing to the fact that she worked the crowd like a star comedian was absolutely charming. Christine and the Queens is an must see — and do it soon because she’ll be packing stadiums the world over in a matter of time.
Photos by Matthew Solarski
A Day With Christine and the Queens
Four days after arriving in New York City for the first time ever, Christine and the Queens performed for Hillary Clinton. "I think I won her over" Christine says, deadpan, walking out of her hotel into the cold spring day. In an oversized camel coat, cropped pants and sneakers, Christine is anonymous on the street in midtown, not like in France, where she plays arena shows and just won two Grammy equivalents. Her black floppy hat blows in the wind, and she pulls it off, looking around curiously.
It’s been a week of firsts: a debut set at (Le) Poisson Rouge, a performance on VH1, a show at the UN (thus Hillary). And she was in California last week—another first. "The East and West Coasts are like two different movies," she says. White flowers float off the trees, fall on our faces. Christine, about to catch a plane back to Paris, is wearing her overstuffed carry-on backpack. I ask if it’s not too heavy for a walk. "Oh no," she says quickly, hoisting the bag up on her shoulders. "Keeps me grounded."
Christine is not Christine’s real name. She was born Héloïse Letissier, a strange kid in a family of teachers, a creative maniac who spent her afternoons in ballet and her nights writing short stories. ("I was 11," she says, "and my mother would come to me like, ‘Did you write this? It’s about a murder.’")
Her live set, like her minimalist, color-saturated music videos, is dance-heavy. Aided by her intensely charismatic backup dancers Diablo and Nick, Christine punctuates her sweet, off-kilter pop music with a distinct type of movement: a mix of Michael Jackson, fluid contemporary, vogue. She’s glad to be dancing again. She gave it up briefly in her late teens, just a few years before the depression that brought her to making music—and before that, into the arms of three drag queens at Madame Jojo’s, a now-closed venue in London, where Christine was trying and failing to go to school.
The titular Queens were onstage the first time she saw them, doing an abstract and showy performance-art bit that Christine says "radiated an enormous amount of simultaneous joy and pain." She introduced herself, fell in with them. She’d stopped going to classes—"I was this clueless girl"—and they decided: let’s find this little one something to do. One day they heard her humming along to a film score and said, do it again, do it louder, girl! She was already writing; the Queens suggested that she try music for a change. So Christine bought a laptop with GarageBand on it and spent a week hunched over her computer in pajamas, writing a song every day. "It was not good to watch," she says. "Friends would drop by, and they were like—" Christine pulls a face, comic near-disgust flickering in her hazel eyes.
A half-implied, half-explicit identity crisis, navigated with urgency and ease, is central to Christine’s music. Her Saint Claude EP, which came out in April on Neon Gold/Atlantic, starts with "iT", a song whose chorus refrain is "Cause I won/ I’m a man now/ Cause I got it/ I’m a man now." Her tone, which Mark Ronson has called "exactly what I like—gravelly, [with] texture," is raw on those lines, which feel less metaphorical than temporarily delusional: a moment of bliss that fades sonically, just as it did in real life.
"The gender question has always obsessed me," Christine says, as we dodge strollers pushed by moms in yoga pants. As an adolescent, she wore flouncy skirts, heavy makeup, costuming herself in femininity as a way of trying to understand it, "to figure out this riddle." It didn’t work. She wrote "iT" about the moments when she’d wonder, as a teenager, if things wouldn’t be easier if she was a man. But Christine wasn’t, which the drag queens at Jojo’s were quick to remind her. Part of "iT" is written in their voices: "She wants to be born again, but she’ll lose," chimes an interlude. "She draws her own crotch by herself, but she’ll lose/ it’s a fake, it’s a fake, it’s a fake."
Still, a persona that fits even for a moment is a way of accessing desire. "That’s part of what made me interested in theater as a kid," she says. "It made it acceptable to be a man for an hour onstage." There was a sexual component to this, also: Christine wondered, in high school, if her sense of herself as masculine meant that she loved women, which turned out to be true. She’s bisexual, a fact she decided to be free with in the media when a French marriage equality law was passed the same year she released her first EPs. "It felt important to say, and I didn’t feel like I was exposing my personal life," she says. "I was just stating my sexual orientation. But of course, some French dudes working for big newspapers would interview me and say, ‘So you like both cocks and vaginas,’ and I thought, they were the ones making this all obscene."
Walking on the flower-scattered paths of the park, Christine keeps talking lightly but surely about mixing pronouns—she and he, her and him—whenever she writes about love in her music. She’s long past her crisis point; as with Haim and Chvrches, there is a spiked assurance, an easy effervescence, about both her music and the way she carries herself. Going onstage now isn’t a transformation anymore, not in the way it was when she did theater. Christine isn’t an alter ego but rather a space that people are free to project upon—the distilled part of her that never feels afraid. "In real life I feel tiny and quite embarrassed all the time," she says. "But when people come up to me in France and want to talk to Christine, it’s okay. It’s cool. Because they’re really talking about themselves, their own Christines."
This sense of herself as a mirror for the audience is Christine’s way of negotiating the female artist’s unfair dilemma: if you want to be the subject but are viewed as the object, why not be an object that reflects the subject back? The first time I saw her perform live, at a late-night SXSW set, I felt almost paralyzed by the particular thing she inculcated between herself and the audience. It’s rare to see a female pop artist so resistant to adoration, asking to be allowed to adore instead. This, ultimately, is the part of her project that plays with gender in the most meaningful and natural way. "Male rock stars are sexy because they desire you first," she says. "I want to be like that." Onstage, she plays out this idea in a way that feels queer, direct, and communal; in Austin, I felt something like how I’d felt seeing sissy bounce for the first time as a teenager visiting New Orleans.
We’re walking out of the park, passing the carriage horses, and we pull back from the intersection as the light flicks to green and the cars zoom by, zipping close. Christine’s pale brown hair blows across her face. "What if I died while you were interviewing me," she says. "The Last 30 Minutes of Christine and the Queens."
A good headline. "Let’s do it," she says, the pigeons swirling, the horns honking. For a moment she seems poised to charge on in.
By Jia Tolentino, May 18, 2015
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Mar 19 Mai - 22:22
NUIT 17 à 52 :
Retour sur un week-end de tournage
Juin 2013
theprettythings
Dans la vie réelle je suis encore étudiante en production audiovisuelle et actuellement en stage de fin d’étude dans une maison de production à Paris.
J'ai eu l’occasion de gérer la production d’un clip.
Quand Amandine, ma maître de stage m’a dit " Bon, ok Marine, là tu vas m’assister sur tout le clip ! Ça va être une expérience géniale car tu vas assister à tout du début à la fin " , j’étais comme une petite fille le jour de Noël. J’avais un sourire large comme il en existe peu et des étoiles dans les yeux (prêtent à déborder – Oui je suis une fille super émotive)
Ce projet j’y tenais beaucoup.
J’y ai donc mit tout mon cœur et mon âme pour le mener à bien.
En plus d’être assistante de production, j’étais aussi doublure.
Bref , j’ai passé des semaines, à gérer des rendez-vous, à rencontrer la chanteuse « Christine and The Queens », organiser et faire des essayages, des séances maquillages, à trouver des solutions pour tel ou tel problème.
Et puis est arrivé le jour J – Deux jours de tournage intenses, remplis d’émotion, de joie, de fatigue & de fou rire.
L’entrée de l’hôtel
La chambre
Séance maquillage
Doublure lumière
Derrière la camera
Une petite partie du résultat
On surveille le résultat dans les coulisses
Retour sur un week-end de tournage
Juin 2013
theprettythings
Dans la vie réelle je suis encore étudiante en production audiovisuelle et actuellement en stage de fin d’étude dans une maison de production à Paris.
J'ai eu l’occasion de gérer la production d’un clip.
Quand Amandine, ma maître de stage m’a dit " Bon, ok Marine, là tu vas m’assister sur tout le clip ! Ça va être une expérience géniale car tu vas assister à tout du début à la fin " , j’étais comme une petite fille le jour de Noël. J’avais un sourire large comme il en existe peu et des étoiles dans les yeux (prêtent à déborder – Oui je suis une fille super émotive)
Ce projet j’y tenais beaucoup.
J’y ai donc mit tout mon cœur et mon âme pour le mener à bien.
En plus d’être assistante de production, j’étais aussi doublure.
Bref , j’ai passé des semaines, à gérer des rendez-vous, à rencontrer la chanteuse « Christine and The Queens », organiser et faire des essayages, des séances maquillages, à trouver des solutions pour tel ou tel problème.
Et puis est arrivé le jour J – Deux jours de tournage intenses, remplis d’émotion, de joie, de fatigue & de fou rire.
L’entrée de l’hôtel
La chambre
Séance maquillage
Doublure lumière
Derrière la camera
Une petite partie du résultat
On surveille le résultat dans les coulisses
Encore une transformation radicale
Je me retrouve dans un beau costume de grand couturier
Des cheveux longs et blonds.
- BEHIND THE SCENES -
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Ven 22 Mai - 20:43
Show Case
7 Juillet 2012
@ TERRAZZA MARTINI CHAMPS-ELYSEES
Christine propose les règles du jeu, personnage androgyne, enfant illégitime de Klaus Nomi et d’Andy Kaufman, elle apparaît en smoking et cheveux lâchés. Elle défendra seule les couleurs chatoyantes d’un groupe fantastique et fantasmatique, Christine and the Queens – sa voix souple et expressive contenant mille autres voix. Elle composera seule des chansons sans orchestre, et les chantera sans backing band. Le pari pourrait sembler risqué pour les uns, audacieux pour les autres. Elle dirait sans doute que tout cela est « très freaky ». Aux commandes d’un projet qui mêle musique, performance, vidéo, dessin et photographie, Christine aime se mettre en danger – cela lui vient-il d’une longue expérience théâtrale ? Dans de petites et de grandes salles (elle a ouvert la première grande date parisienne de The Do en mars 2011 et de Lykke Li en juin 2011), le dispositif reste le même, et le show n’en est que renforcé : un micro, un ordinateur, et Christine qui chante et, très souvent, danse.
Il y a chez elle ’impressionnante énergie de la démesure ; le glamour n’est jamais très loin de sa parodie, le déhanchement féminin a quelque chose de très viril, les chansons tristes sont pailletées et les mélodies lyriques portent toujours quelque chose de subversif : « Je ne sens pas très bon, ouais, mais je suis belle », clame-t-elle toujours à la fin de son spectacle. Sans doute Christine a-t-elle été à bonne école ; les (drag) Queens londoniennes dont elle a fait la connaissance avant de commencer son projet sont des modèles absolus. Elles lui trouvent une ressemblance avec Greta Garbo ? Elle se baptisera Christine, en référence à la Reine Christina. Elles refusent de participer directement au projet ? Christine travaillera sa voix pour se créer les chœurs qui lui manquent. Ce sont elles qui lui ont donné l’envie de créer une pop électronique universelle, résolument tubesque, sans jamais renoncer à l’exigence d’une esthétique fouillée. Claquements de doigts, beats profonds et subs omniprésents, les rythmiques sont jacksoniennes et les envolées mélodiques frôlent parfois les acrobaties à la Kate Bush. Un mélange qui pourrait être chroniqué aussi bien dans Noise que dans Glamour. A peine créé, le projet enthousiasme rapidement les Inrockuptibles (Christine et ses Queens sont finalistes CQFD 2010 et finalistes InrockLabs 2011. On vous parle d’ailleurs de la finaliste 2012 ici), et obtient le soutien de chroniqueurs et animateurs radio (Valli, JD Beauvallet, Richard Gauvin) ; il remporte également le prix Ici et demain qui récompense les jeunes talents. Après un premier EP confidentiel (Miséricorde), le second (Mac Abbey) est sorti en digital. En 2012, Christine et ses Queens sont finalistes du prix Chorus, découvertes du printemps de Bourges, font le Chantier des Francos et bénéficient d’une belle tournée à travers la France grâce au festival des Femmes s’en mêlent en mars 2012. Un premier album est également en cours d’écriture…
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Summer Night by Stylist Mag
@Le Perchoir - Paris
7 Juillet 2014
Chassez le disco, il revient au galop.
The Loving Cup extrait
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Chloe Fashion Party
Fragrance Love Story
2 Juillet 2014
@ Institut du Monde Arabe - Paris
CHLOE Love Story, Paris Juillet 2014 from Perfect Platforms on Vimeo.
C’est sur le rooftop de l’Institut du monde arabe qu’a eu lieu un cocktail de présentation organisé par la société Coty Prestige, en l’honneur de « Love Story », la nouvelle fragrance de Chloé.
Plus de 400 invités étaient réunis pour assister à cet événement, dont Jean Mortier, président de Coty Prestige, et Geoffroy de la Bourdonnaye, CEO de la maison Chloé.
Redécorée pour l’occasion aux couleurs du nouveau parfum, la terrasse de l’Institut du monde arabe accueillait un bar à parfums au cœur duquel les convives pouvaient découvrir le flacon en forme de cadenas de la nouvelle fragrance « Love Story », pendant que le groupe Christine & the Queens interprétait ses derniers tubes, le temps d’un concert privé.
Parmi les invités, Claire Waight Keller, directrice artistique de Chloé, mais aussi Clémence Poesy, nouvelle muse et Mélanie Laurent, réalisatrice du spot publicitaire, accompagnées de nombreux guests VIP telles Karine Viard, Jeanne Damas ou encore Mélanie Thierry.
C'est l'été, et le sol est brûlant. #jump
chloé@nick86fa et moi faisons du Sad Xtravaganza, @marionmotin est fabulous comme à son habitude. Merci @chloe !
Extrait Science Fiction
Science Fiction by Traffic TV
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La Chambre Noire#Factory 2013
@JW Marriott - Cannes
Showcase Omar Sy / Christine and The Queens
22 Mai 2013
Du 15 au 26 mai prochain, tous les regards seront tournés vers la Croisette et le 66e festival de Cannes. Pour l’occasion, plusieurs lieux éphémères verront le jour, le temps de la Quinzaine, à l’instar de La Chambre Noire # Factory 2013 by Belvedere.
Du 16 au 27 mai prochain, et pour la seconde année consécutive, ce lieu éphémère prendra vie au sein du célèbre Hôtel Cannois. Baptisé, cette année, la Chambre Noire # Factory 2013, cet espace a été conçu comme un véritable cabinet de curiosités créatif, puisant son inspiration dans la mythique Factory New-Yorkaise des années 60.
Revue et corrigée pour ce 66e festival de Cannes, cette Chambre Noire # Factory séduira et étonnera, à coup sûr, les festivaliers grâce au retour de son Studio Photo. Ainsi, chaque soir, de 19h à 21h30, Keffer se chargera d’immortaliser les personnalités. Shooting sur rendez-vous uniquement.
Christine and The Queens by KEFFER
Ce lieu dédié à la photographie, la mixologie et la musique réunit des univers et des artistes radicalement opposés. Niché au premier étage du JW Marriott, la terrasse de la Chambre Noire peut compter sur deux directeurs artistiques, une programmation unique, et des rendez-vous incontournables tout au long de la quinzaine.
Confidentiel.
La Chambre Noire continue ses programmations de qualité avec le live de Christine & The Queens et celui d'Omar.
Interview Vidéo à cette occasion
En hommage à Andy Warhol, qui lança le magazine
Interview où les stars posent des questions à d'autres stars,
Saywho propose inter view: les festivaliers posent des questions
aux stars...et les invités de la Chambre Noire y répondent.
"En tant que très très belle femme, on suscite parfois des jalousies qu'on ne mérite pas. C'est mon avis. C'est plus dur qu'on ne le pense en fait. J'aimerai que les gens arrêtent de s'arrêter à juste mon physique, qu'ils puissent comprendre que j'ai aussi une beauté intérieure, tout simplement."
Notez que ce 66e Festival de Cannes accueillera également la Terrazza Martini (ci-dessus)
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Sam 23 Mai - 20:38
Les 30 ans de Canal Plus
@ Palais de Tokyo
4 NOVEMBRE 2014
@ Palais de Tokyo
4 NOVEMBRE 2014
Canal + a encore fait les choses en grand ! Pour ses 30 ans, Canal + a organisé une grande soirée au Palais de Tokyo. Au programme, une exposition par l’artiste Xavier Veilhan qui a réalisé une immense fresque mêlant portraits et images issues des programmes et des coulisses de la chaîne, un showcase de Christine and The Queens, photocall avec les guignols, et bien d’autres animations !
Alors que la voix de Christine and the Queens, venue chanter sur la scène d’une salle du Palais de Tokyo (déjà venue à la fête de France Télévisions au même Palais il y a plus d’un an) résonnait dans tous les espaces réquisitionnés pour l’occasion, un ballet de vedettes et d’anonymes se déployait paisiblement. On croisait même des dalmatiens, tenus en laisse par des jolies maîtresses, qui se frayaient un chemin parmi les professionnels de la profession médiatique.
Nile Rodgers et Christine & The Queens conviés aux 30 ans de Canal +
“Un titre qui synthétise parfaitement l’esprit de la chaîne, si l’on en croit le dossier de presse”. Doria Tillier introduit ainsi la venue de Nile Rodgers et de Christine & The Queens, conviés, la nuit dernière au Palais de Tokyo, à la célébration du trentenaire de la chaîne cryptée. Les deux artistes ont interprété le “We Are Family” de Sister Sledge, produit en 1979 par les deux leaders de Chic : Rodgers et Bernard Edwards. Une collaboration quelque peu surprenante, à l’image de la chaîne – de ses aspects avant-gardistes et de son humour.
Those shoes, diantre ! A la hauteur de l'événement, terrific and very CHIC <3
Ce soir, je suis en @ameliepichard 👟 #30anscanal
Just a casual friday night with @nilerodgers ...je le remercie de m'avoir laissée reprendre We are Family à ma façon, et de s'être prêté au jeu. Voilà une légende plus cool que le cool ! 💐
Backstage
Attention, début de selfies dans tous les sens ladies and gentlemen, @marybethditto and me. 😍
Maintenant, voici Metronomy et votre creepy serviteur.
Woodkid <3 Christine.
- Spoiler:
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Because The Night #2
Summer Edition @Nuba - Paris17 juillet 2013
Crée en 2005, Because Music est un prestigieux label indépendant français basé dans la capitale. Mercredi 17 juillet, le label investit le Nüba pour une Because The Night #2 !
Because the night belongs to lovers
Because the night belongs to lust
Because the night belongs to lovers
Because the night belongs to us
Because the night belongs to lust
Because the night belongs to lovers
Because the night belongs to us
Venez faire la nouba avec Connan Mockasin Mind Enterprises We Were Evergreen London Grammar Erol Alkan et Christine le 17 juillet ! Il fera beau c'est certain ! Because Music
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Grand Journal
On prépare le Grand Journal. #ghostbusters
A ce soir, 20h05, sur CANAL+, pour que l'orage s'annonce...
Saint Claude - 12 juin 2014
Essayages pré-grand journal chez @kenzo ! ⭐️
Christine - 30 sept. 2014
Et une creepy song en étendard qui fait...
La confiance en soi schéma évolutif. #grandjournal #acesoir
Pour neuf planètes, autant de vies j'attends la marée céleste...#sciencefiction #grandjournal 🌟
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Mar 26 Mai - 21:28
Le Trianon, Paris | 09.03.2011
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Le Trianon - 3 décembre 2013
Première partie de Gaëtan Roussel
Première partie de Gaëtan Roussel
Sa pop minimaliste empoche notre cœur qui se réjouit de voir naître une créativité décomplexée. Christine and the Queens ose, invente et propose un projet théâtral, visuel et dansant surprenant. Sur scène, elle branche un laptop et s’accompagne de deux danseurs vêtus de noir pour illustrer ses chansons dans des chorégraphies sensuelles et synchronisés. Elle capte l’attention en anglais et en français avec un son synthétisé (qui n’attend que les bons musiciens pour assumer cette énergie), une voix élégante et audacieuse et une mise en scène inspirée d’un certain roi de la pop.
Arrêtons les éloges et laissons-lui la parole car nous n’avons pas résisté à lui poser quelques questions.
Christine and the Queens est un nom de scène qui fait référence aux Drag-Queens. Pourquoi as-tu décidé de les liées à ton projet ?
Les travestis londoniens que j’ai rencontrés il y a maintenant trois ans ont été un déclencheur pour moi, un vrai catalyseur. Ils m’ont montré que la pop music était un espace de création, de théâtralité, d’émotions contraires aussi. Je venais d’un milieu théâtral et littéraire, mais j’avais toujours été fascinée par les perfomers pop : et ce sont des drags queens qui ont tout réconcilié. Cela me semblait donc indispensable de les mentionner, de les garder dans mon nom de scène : ce sont eux qui ont accouché de Christine, en quelque sorte, même si j’ai par la suite avancé seule avec ce projet.
Que te permet le personnage de C A T Q que tu ne pourrais pas faire sans lui ?
Avoir un personnage de scène permet de se livrer et se libérer sans se sentir en danger ; bien au contraire, on se sent plus forte dans la création, la sublimation. Christine réussira toujours à trouver dans ma tristesse ou ma fatigue quelque chose à chanter, à danser ; elle est, comme je le dis souvent, une formule magique. C’est intéressant de constater que lorsque je me sens acculée ou désemparée dans la vie de tous les jours, je me dis alors : “que ferait Christine ? Que dirait Christine ?” et que les réponses m’amènent toujours une nouvelle chanson, une nouvelle idée.
Avoir un personnage de scène permet de se livrer et se libérer sans se sentir en danger ; bien au contraire, on se sent plus forte dans la création, la sublimation. Christine réussira toujours à trouver dans ma tristesse ou ma fatigue quelque chose à chanter, à danser ; elle est, comme je le dis souvent, une formule magique. C’est intéressant de constater que lorsque je me sens acculée ou désemparée dans la vie de tous les jours, je me dis alors : “que ferait Christine ? Que dirait Christine ?” et que les réponses m’amènent toujours une nouvelle chanson, une nouvelle idée.
Es-tu délurée dans la vie, ou seulement sur scène ?
La scène est toujours un instant de sensations extrêmement fortes et condensées : on y est toujours plus engagé, plus attentif, plus présent. Mais Christine ne fait qu’exacerber des goûts ou des traits de caractère qui existent déjà, plus doucement, quand je suis dans la vie de tous les jours. J’adore danser, j’aime l’humour car je trouve que c’est une forme de recul…Christine m’autorise juste à pousser plus loin dans chaque domaine.
La scène est toujours un instant de sensations extrêmement fortes et condensées : on y est toujours plus engagé, plus attentif, plus présent. Mais Christine ne fait qu’exacerber des goûts ou des traits de caractère qui existent déjà, plus doucement, quand je suis dans la vie de tous les jours. J’adore danser, j’aime l’humour car je trouve que c’est une forme de recul…Christine m’autorise juste à pousser plus loin dans chaque domaine.
Que ce soient les Drag-Queens, la mode, le théâtre, Michael Jackson ou Bowie, tes influences viennent de partout. Comment définis-tu l’héritage de Michael Jackson ?
Justement, Michael Jackson (et c’est son génie) puisait dans beaucoup de disciplines, que ce soit le mime, la danse, le cinéma, les différents genres de musique…Il ne se cantonnait à rien de particulier et était toujours particulièrement instinctif sur ce qui allait résonner pour un public large. C’est sans doute ça, sa grande intelligence : le King of pop porte bien son nom. Il avait le don pour la tenue marquante, même simple ; le pas de danse qui allait faire parler ; le clip ambitieux qui allait donner le ton pour la suite des productions. La musique était déjà fantastique, mais il y avait une vraie vision d’ensemble, une mise en scène qui continue de m’émerveiller encore aujourd’hui.
L’influence du théâtral est évidente. Tu proposes un véritable spectacle sur scène et dans tes clips. Est-ce fait consciemment ?
Comme je le disais un peu plus tôt, le théâtre est très important pour moi, et a longtemps été un choix de vie – je voulais faire de la mise en scène. Christine and the Queens est pour moi un projet aussi complet que cela, qui réunit musique, vidéo, danse, photographie…donc c’est quelque chose de tout à fait conscient et d’assumé – j’aime que la scène soit un moment marquant.
Comme je le disais un peu plus tôt, le théâtre est très important pour moi, et a longtemps été un choix de vie – je voulais faire de la mise en scène. Christine and the Queens est pour moi un projet aussi complet que cela, qui réunit musique, vidéo, danse, photographie…donc c’est quelque chose de tout à fait conscient et d’assumé – j’aime que la scène soit un moment marquant.
Tu n’as pas de musiciens sur scène, mais un ordinateur. Tu nous expliques ce choix ?
J’ai commencé le projet de manière très solitaire et autarcique – je savais jouer du piano et composer, mais je n’avais aucun musicien avec qui collaborer. Et après de longues années à faire du théâtre (un art très collectif), je voulais avoir la totale maîtrise de ce que je faisais. Sur scène, je trouvais cela intéressant de me lancer aussi seule ; c’était une mise en danger, mais aussi un désir de partage avec le public – comment allait-il réagir face à cette jeune fille qui danse en scène ? Je n’ai jamais été contre un groupe, mais j’ai des envies très précises : je veux des musiciens avec du caractère, qui puissent être aussi des danseurs, des performers…je voulais donc attendre de faire les bonnes rencontres. Ça m’a aussi permis de réfléchir à la vidéo en scène, à la danse…je réfléchis plus en terme de “show” car j’aime les concerts spectaculaires.
J’ai commencé le projet de manière très solitaire et autarcique – je savais jouer du piano et composer, mais je n’avais aucun musicien avec qui collaborer. Et après de longues années à faire du théâtre (un art très collectif), je voulais avoir la totale maîtrise de ce que je faisais. Sur scène, je trouvais cela intéressant de me lancer aussi seule ; c’était une mise en danger, mais aussi un désir de partage avec le public – comment allait-il réagir face à cette jeune fille qui danse en scène ? Je n’ai jamais été contre un groupe, mais j’ai des envies très précises : je veux des musiciens avec du caractère, qui puissent être aussi des danseurs, des performers…je voulais donc attendre de faire les bonnes rencontres. Ça m’a aussi permis de réfléchir à la vidéo en scène, à la danse…je réfléchis plus en terme de “show” car j’aime les concerts spectaculaires.
Pourquoi as-tu choisi de faire une reprise de William Sheller « Photos Souvenirs » sur ton EP ?
William Sheller est un auteur que j’ai beaucoup écouté et dont j’aime l’écriture très délicate et dramatique. Pour chaque EP, je réfléchis à une reprise qui corresponde à l’univers que j’y mets en place et à la dramaturgie. Nuit 17 est la chanson d’une rupture, et je trouvais que Photos Souvenirs lui répondait bien – puisque c’est la rêverie sur une personne qu’on a perdue de vue.
En référence à cette reprise justement, vis-tu la vie que tu voulais mener ?
Oui, je me sens à ma place (c’est assez formidable de pouvoir dire ça, non ?).
Continues-tu le théâtre à côté ?
Je n’ai malheureusement plus le temps pour cela, et j’avais d’ailleurs besoin de prendre un peu de recul là-dessus. D’ailleurs, Christine est suffisamment prenante pour moi à ce sujet. Je ne sens pas pour l’instant l’envie d’y revenir tout de suite !
Quelles sont les prochaines étapes pour C A T Q ?
Je suis en pleine préparation de mon premier album, qui sortira en 2014 ! Je veux que ce soit un album cohérent et affirmé, donc je réfléchis bien sûr à tout, que ce soit de la musique à l’image, et au live !
Quel artiste veux-tu conseiller à nos lecteurs ?
J’ai découvert récemment une jeune chanteuse anglaise que j’aime beaucoup, et qui s’appelle FKA Twigs. Je vous conseille ses clips, ils sont tous très beaux.
WEAREEMOTIONS
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La Nouvelle Vague
Gaëtan Roussel / Christine & The Queens
Saint Malo
15/11/2013
Avec le photographe.
Gaëtan Roussel / Christine & The Queens
Saint Malo
15/11/2013
Avec le photographe.
Voilà maintenant quelques dates que nous suivons Gaëtan Roussel sur sa tournée...Merci Bruxelles, Luxembourg, Reims, et merci merci à Saint Malo pour le bel accueil ce soir ! Stay Fierce ! Et vivent les paillettes.
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Mer 27 Mai - 21:44
Les Femmes s'en mêlent
12 Mars 2012
w/ My Brightest Diamond
Conférence de Presse
Concert du 26 Mars 2013 aux Mardi(s) du Grand Marais dans le cadre du festival Les Femmes s’en Mêlent.
Seule en scène avec son ordi Christine livre une performance pop devant un écran projetant des images d’elle dansant. Bon concept.
Photos : Vincent Poillet.
C’est à l’Institut Suédois qu’a eu lieu mercredi soir l’ouverture du festival les Femmes S’en Mêlent. Un jour avant la journée de la femme, le festival qui depuis 15 ans affiche une programmation entièrement féminine s’entamait sur deux minis concerts suivis d’un cocktail.
Présent dans toute la France à partir du 20 mars et jusqu’au 1er avril, c’est au cœur du Marais, dans le très chic Institut Suédois que le festival a pris son envol. Connu comme haut lieu de la culture parisienne et riche en expositions variées , l’institut brille surtout par son architecture et ses jardins. C’est donc dans une petite salle de concert (à peine 100 personnes) aux poutres apparentes et aux parquets vernis que Christine & the Queens a ouvert la soirée.
Non comme on pourrait le penser, Christine est seule sur scène et le « The Queens » n’est qu’un hommage aux travestis de Londres qui l’ont inspirée. Originaire de Nantes mais chantant en anglais la chanteuse rousse de 22 ans se nomme Héloise. Elle a créé son alter ego de scène qu’elle nomme Christine pour imiter les travestis. La jeune fille manque de confiance en elle, mais ce n’est pas très important. Elle présente ses musiciens avec humour en pointant du doigt son unique ordinateur. Pianiste de formation elle délaisse l’instrument au profit des synthétiseurs. Elle nous livre ainsi une pop qui rappelle Fever Ray pour le côté électronique et Antony & The Johnsons pour son jeu sur l’ambivalence sexuelle. Elle finit le concert en s’aspergeant de paillettes d’or et en chantant « Kiss my Crass » dans laquelle elle fait l’apologie de la saleté. Ses derniers mots seront « Je ne sens pas très bon, mais je suis belle », on ajouterait bien : « je chante diablement bien et j’ai du talent » mais les droits d’auteurs nous en empêchent.
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Les Femmes s'en Mêlent, Point Ephémère, Paris.
22 mars 2012.
C’est la française Christine & The Queens qui se charge de donner le coup d’envoi de la soirée. Blazer noir et serre-tête en forme de bois de cerf, le ton est donné. Christine est seule en scène avec son ordinateur. Les queens ne sont pas venues, ou plutôt si, elles sont bien là, Christine personnifiant tous ces personnages à la fois. Electro-pop chic et soignée, mélodieuse et mélancolique, les morceaux sont entrecoupés d’interventions de Christine, sortes de petites saynètes cabaret. A mi-chemin entre Peaches et Zola Jesus, la prestation de la française est une vraie bonne surprise. D’ailleurs, lorsqu’elle sort de scène sous les applaudissements à la fin de la demie heure qui lui est impartie, le public en redemande !
- Spoiler:
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Christine and The Queens était la première artiste à monter sur la scène du Point FMR, mais c’était pour moi (et pas mal d’autres) la star de la soirée. Soutenue par Les Inrocks depuis un an, Héloïse Lhetissier a visiblement déjà des fans.
Seule sur scène, Christine and The Queens chante accompagnée de ses samples. Elle porte un costume noir et des chaussures à paillettes dorées et elle assure le show. Elle joue son personnage – ou devrais-je dire ses personnages ? (« je suis 4 personnes, ce qui me rends encore plus séduisante ») – avec détermination, si ce n’est avec perfection – on sent qu’elle est parfois au bord du fou rire.
Christine danse en chantant avec une certaine économie de mouvements et pourtant avec intensité. Sur It, elle propose une chorégraphie étrange avec une paire de ciseaux. « There’s nothing we can do to make her change her mind: she’s a man now. » Avec Be Freaky, Christine nous invite à partager sa folie « Soyons bizarres tous ensemble. »
La musique est à la hauteur de tout ce spectacle. Le tube, c’est probablement Narcissus Is Back, mais Drifter et Kiss My Crass (chanson par laquelle elle finit son set) fonctionnent également très bien.
J’ai aussi beaucoup appréciée Chaleur humaine, sa nouvelle chanson en français. Comme sur Amazoniaque – le titre en français sur l’EP Mac Abbey -, il y a quelque chose de maladroit mais touchant et sensuel dans l’usage du français. Christine devrait continuer dans cette voie-là. Son projet est peut-être encore un peu jeune, mais on peut facilement prédire le succès à Christine and The Queens.
- Spoiler:
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28 mars 2012.
Festival Les femmes s’en mêlent
My Brightest Diamond à L’Alhambra
Après une petite pause, My Brightest Diamond revient avec une surprise : elle monte sur scène avec Christine and The Queens, rencontrée justement lors de la soirée à l’Institut Suédois.
Christine And The Queens, visiblement ravie de partager momentanément l’affiche aux côtés de My Brightest Diamond. Le duo, sur l’electro minimaliste et plutôt sombre du titre de Christine And The Queens Narcissus Is Back, fonctionne à merveille (même si on sent que Christine a les pétoches) et assure une transition parfaite avec le reste du show.
Le duo vêtu de noir et d’argent est très harmonieux, un bel intermède.
Show-case de My Brightest Diamond et de Christine and the Queens en préambule du festival.
Pour présenter la quinzième édition du festival Les Femmes S’en Mêlent, le programmateur Stéphane Amiel et son équipe avaient investi l’institut Suédois le temps d’une soirée le 7 mars dernier.
Lors de la conférence de presse, les journalistes et les partenaires ont pu assister aux showcases de Christine and The Queens et de My Brightest Diamond. Récit.Christine and the Queens est une jeune française, qui vient de sortir son premier EP Mac Abbey. Toujours vêtue d’un smoking en velours, la demoiselle se définit elle-même comme un « faux queen », une femme qui cherche à se faire passer pour un véritable travesti. Elle compose ses chansons à l’aide de son ordinateur et nous offre une pop électro absolument jouissive. Seule sur scène, la jeune blonde aux bouclettes nous interprète les cinq titres de son EP. Et on peut dire que la petite a une incroyable présence sur scène, nous gratifiant d’un déhanché assez original tout au long du mini concert. Dans la salle, le public (pas facile à bouger) et Shara Worden, aka My Brightest Diamond, sont conquis. Vivement son premier album !
Dans les loges du Centre culturel suédois de Paris, My Brightest Diamond gonfle des ballons, on me présente à Christine and the Queens.
Moi : “Je t’ai vue en première partie de The Dø, j’ai adoré”
Elle : “Oh non c’était mon tout premier concert, on m’avait proposé la veille”
C’est le début de mon projet 160 SECONDS, 3 portraits argentiques par artiste. Je me lance pour celui de Christine puis elles se lancent ensemble. My Brightest Diamond s’improvise des lunettes avec des verres, Christine and the Queens se cale en solaires. Les rires éclatent. Suite à cette rencontre les deux se retrouveront quelques semaines plus tard pour un duo.
Je comprends la force d’un portrait simple et spontané. Je percute la répartie, l’humour, les personnages et le travail de Christine and the Queens. Depuis, elle est au Fair avec Mesparrow, en tournée et a signé chez Because tout en livrant des clips magnifiques. J’adore regarder le chemin qu’elle a parcouru.
My Brightest Diamond à propos de Christine :
"Je suis très excité car il y a quelques années j’ai joué pour le festival Les Femmes s’en mêlent et Christine and the Queens jouait dans ce festival. Quand je l’ai vue, je suis devenue dingue et j’ai même tenté de la faire signer sur le même label que moi. C’est une grande artiste. Lorsque j’ai joué à l’Alhambra à Paris je suis quand même parvenue à la faire monter sur scène avec moi et nous avons repris son morceau Narcissus Is Back ! (Rires)"_____________________________________
Fête de la Musique 21 Juin 2012
En collaboration avec le festival LFSM
@ Les Jardins du Ministère - Paris.
(en présence de Najat VALLAUD-BELKACEM)Dans le cadre de la Fête de la Musique, le Ministère des Droits de la Femme et le festival Les Femmes s'en Mêlent se sont associés pour célébrer la Fête de la Musique au féminin.
Le festival Les Femmes S’en Mêlent célèbre la scène féminine indépendante depuis maintenant 15 ans. Les Femmes S’en Mêlent, un subtil jeu de mots dénotant avec un certain plaisir la présence de plus en plus importante des femmes dans la musique.
Christine and the Queens : Avec une facilité et une grâce déconcertante, Christine défend seule les couleurs chatoyantes d’un groupe fantastique et fantasmatique, Christine and the Queens. Elle crée une pop électronique universelle, sans jamais renoncer à l’exigence d’une esthétique fouillée.- Spoiler:
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Jeu 4 Juin - 21:41
Festival Villa Aperta
Villa Medici
8 Juin 2013 - Rome
Villa Medici
8 Juin 2013 - Rome
Dans les jardins de la Villa Médicis, la 4e édition du festival Villa Aperta a vu se croiser Concrete Knives, The Master Musicians of Joujouka, Erol Alkan, Terakaft, Arnaud Rebotini, Klaxons ou encore Christine & The Queens pour quatre jours de concerts dans un lieu surréaliste.
On suivait Héloïse Letissier, aka Christine and The Queens, depuis un bon moment maintenant sans avoir eu l’occasion de la revoir sur scène. C’est désormais chose faite et on ne regrette certainement pas le déplacement. Vêtue d’un costume blanc immaculé, la Nantaise, théâtrale au possible, joue sur le fil du ridicule sans cesse sans pourtant tomber dans ses travers. Avec Christine, tout passe : les beats techno ou R’n’B old school, les paroles mi-anglaises, mi-françaises, une reprise risquée de Photos Souvenirs de William Sheller et même l’arrivée, au milieu du concert, de deux danseurs en leggings à paillettes. Christine a la classe, un sens de l’auto-dérision tout à elle et le rythme dans la peau – on sent les heures de visionnage de vidéos de Michael Jackson derrière ses déhanchés. Et c’est justement dans la peau du King of Pop que semble se glisser la blondinette, actrice jusqu’au bout des ongles, avant de camper tour à tour une vamp façon Beyoncé ou une cantatrice 80s façon Witney Houston. “Je suis cinq personnes à la fois” explique-t-elle au public, visiblement conquis. On ne la contredira pas : s’il lui manque encore une scénographie digne de ce nom et des musiciens live, les talents d’actrice de la Française à la voix chaude la sauveront de la schizophrénie et d’à peu près tous les écarts. Longue vie à la reine Christine donc.
- Inrocks
- Spoiler:
Christine & The Queens @ LCI
On ne se couche jamais tôt après un concert. Jamais.
Imagin if Cripple went triple platinum ? #newhouse #mtvcribbs
Andiamo Roma! Ce soir, à la Villa Médicis! Baci!
Throwback Rome, Villa Médicis, last june. #roar
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Ven 5 Juin - 13:49
La Gaité Lyrique
FABFEST
Cascadeur + Total Warr + Christine and the Queens
1 Avril 2012
Pour sa première édition, FABFEST investit la Gaîté lyrique et convie des artistes, des chercheurs, des penseurs et des politiques à raconter notre époque.
Le son FABFEST c’est une soirée Digital Recital qui fait la part belle à la chanson électronique.
. CHRISTINE AND THE QUEENS
Elle est seule en scène avec son ordinateur, mais déjà s’entoure de reines et fait chavirer les cœurs. Christine & The Queens nous présente son répertoire intimiste et singulier. Étonnant croisement de Camille & Michael Jackson, Christine sillonne actuellement la France avec la troupe « Les Femmes s’en mêlent ». À découvrir à FABFEST. Venir tôt.
La jeune femme vient de mars, recouverte d’éclat d’étoiles, elle arpente actuellement la France avec la troupe Les femmes s’en mêlent ! Suivez les paillettes … elle en est recouverte.
A partir de 20h, 4 artistes ou groupes faisant l’actu partagent une même scène pour 4 chansons maxi par tête.
(...) Et puis arrive une perle étrange sur la scène. La grande attente de notre équipe.
Christine and The Queens, seule en scène, arrive voilée pour donner "le concert le plus court de ma carrière" .
Espiègle et pro, ce petit brin de jeune fille – 24 ans au compteur – magnétise le public. Tantôt joueuse, tantôt grave, la belle Christine capable de concentrer à elle seule 5 personnes sur scène, charme de sa voix et de cette électro-pop revigorante en anglais dans le texte.
Elle reprend pourtant sa langue maternelle avec Nuit 17 à 52. D’une grâce rare.
Sa maman, face à la scène, ne perd pas une miette de la danse envoûtante de l’artiste.
En coulisses, la chanteuse n’en revient toujours pas d’afficher complet pour son premier concert au Nouveau Casino et ne manque pas d’apprécier chaque message agréable reçu de la part d’un pro ou d’un nouvel admirateur.
Setlist :
Starshipper
Cripple
Nuit 17 à 52
Loving cup
50 ans de France Inter à la Gaîte-Lyrique
8 decembre 2013.
France Inter rime désormais avec quinquagénaire. Cette semaine, la fameuse radio publique fêtait en effet un bel anniversaire : ses 50 ans. Au programme ? Des émission spéciales, enregistrées dans toute la France chaque jour, le tout conclu par un superbe bouquet final avec un grand concert en direct à la Gaîté-Lyrique. Pour l'occasion, les plus grands noms de la chanson française s'étaient réunis.
50 ans jour pour jour après sa création, le 8 décembre 1963, France Inter a soufflé de la plus belle des façons son anniversaire. Un fête qui faisait la part belle à la chanson française, représentée par l'ancienne et la nouvelle génération. Un mélange des âges symbolisé par de nombreux duos inédits formés par la trentaine d'artistes présents ce soir-là sur la scène de la Gaîté-Lyrique.
La Grande Sophie qui reprend "Nuit 17 à 52" c'est à écouter ici à partir de 31 minutes.
Christine & The Queens qui reprend "Suzanne" c'est à écouter ici à partir de 35 minutes 40.
Et La Grande Sophie et Christine & The Queens qui reprennent fabuleusement "Tous les cris les SOS" c'est à regarder ici vers 56 minutes 48.
Soirée 50 ans France Inter à la gaité lyrique, au début de la nuit ! Mon heure fétiche.
Christine and the Queens électrise la Gaîté Lyrique
Mercredi soir, la nouvelle coqueluche de la pop française donnait l'un de ses premiers concerts en tant que tête d'affiche. La Gaîté Lyrique affichait complet depuis plusieurs semaines.
En 2011, on découvrait Christine and the Queens, seule avec son ordinateur et des cornes de cerf sur la tête. Une perfomance déroutante mais tellement prometteuse. Trois ans plus tard, c'est «cheveux en arrière, col boutonné haut» que nous la retrouvons, en maître de cérémonie d'un couronnement tant mérité.
Après trois EP et un album, Christine et ses reines sont partout. À la une de tous les magazines, au sommet de tous les classements. L'épreuve de la Gaîté Lyrique - première «vraie» scène depuis la sortie triomphale de l'album - s'annoncait comme un test. Après un DJ set polissé et des intermittents remontés, Christine - Héloïse de son vrai prénom - entonne les première notes de Starshipper, titre extrait de son dernier EP. La voix sûre et chaleureuse de la jeune femme vous attrape immédiatement.
On regarde, subjugués, tête en l'air, bouche bée. Une mise en scène que la chanteuse présente en chantonnant comme un «problème de narcissime non-réglé qu'elle exploite sur scène». Drôle.
Les titres de son album, «Chaleur Humaine», s'enchaînent. Les spectateurs s'agitent sur les sonorités électronisantes de «Sciences Fiction» et «Ugly-Pretty». A mi-parcours, Christine menace de reprendre «l'intégralité du répertoire de Michel Sardou en voguing». Le public n'a pas l'air pour.
Une heure de concert et deux rappels plus tard, un dernier adieu à la reine et c'est l'heure pour les sujets de regagner leur contrée. Ça tombe plutôt bien puisque nous frôlons dangereusement les limites de cette métaphore plus que filée. Christine and the Queens a su dépasser les attentes du public parisien. Le groupe-solo s'apprête maintenant à affronter la foule des festivals d'été. Un public qui pourrait s'avérer plus dur à conquérir. Mais à cœur vaillant, rien d'impossible. Celui de Christine est énorme.
FABFEST
Cascadeur + Total Warr + Christine and the Queens
1 Avril 2012
Pour sa première édition, FABFEST investit la Gaîté lyrique et convie des artistes, des chercheurs, des penseurs et des politiques à raconter notre époque.
Le son FABFEST c’est une soirée Digital Recital qui fait la part belle à la chanson électronique.
. CHRISTINE AND THE QUEENS
Elle est seule en scène avec son ordinateur, mais déjà s’entoure de reines et fait chavirer les cœurs. Christine & The Queens nous présente son répertoire intimiste et singulier. Étonnant croisement de Camille & Michael Jackson, Christine sillonne actuellement la France avec la troupe « Les Femmes s’en mêlent ». À découvrir à FABFEST. Venir tôt.
La jeune femme vient de mars, recouverte d’éclat d’étoiles, elle arpente actuellement la France avec la troupe Les femmes s’en mêlent ! Suivez les paillettes … elle en est recouverte.
- Spoiler:
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Clôture du Disquaire Day
@ La Gaîté Lyrique Paris :
@ La Gaîté Lyrique Paris :
Girls in Hawaii – Alex Beaupain – Christine & The Queens
19.04.2013
A partir de 20h, 4 artistes ou groupes faisant l’actu partagent une même scène pour 4 chansons maxi par tête.
(...) Et puis arrive une perle étrange sur la scène. La grande attente de notre équipe.
Christine and The Queens, seule en scène, arrive voilée pour donner "le concert le plus court de ma carrière" .
Espiègle et pro, ce petit brin de jeune fille – 24 ans au compteur – magnétise le public. Tantôt joueuse, tantôt grave, la belle Christine capable de concentrer à elle seule 5 personnes sur scène, charme de sa voix et de cette électro-pop revigorante en anglais dans le texte.
Elle reprend pourtant sa langue maternelle avec Nuit 17 à 52. D’une grâce rare.
Sa maman, face à la scène, ne perd pas une miette de la danse envoûtante de l’artiste.
En coulisses, la chanteuse n’en revient toujours pas d’afficher complet pour son premier concert au Nouveau Casino et ne manque pas d’apprécier chaque message agréable reçu de la part d’un pro ou d’un nouvel admirateur.
Setlist :
Starshipper
Cripple
Nuit 17 à 52
Loving cup
Le Pont des Artistes (Live + itw à partir de 1:08:50)
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=589171
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50 ans de France Inter à la Gaîte-Lyrique
8 decembre 2013.
France Inter rime désormais avec quinquagénaire. Cette semaine, la fameuse radio publique fêtait en effet un bel anniversaire : ses 50 ans. Au programme ? Des émission spéciales, enregistrées dans toute la France chaque jour, le tout conclu par un superbe bouquet final avec un grand concert en direct à la Gaîté-Lyrique. Pour l'occasion, les plus grands noms de la chanson française s'étaient réunis.
50 ans jour pour jour après sa création, le 8 décembre 1963, France Inter a soufflé de la plus belle des façons son anniversaire. Un fête qui faisait la part belle à la chanson française, représentée par l'ancienne et la nouvelle génération. Un mélange des âges symbolisé par de nombreux duos inédits formés par la trentaine d'artistes présents ce soir-là sur la scène de la Gaîté-Lyrique.
La Grande Sophie qui reprend "Nuit 17 à 52" c'est à écouter ici à partir de 31 minutes.
Christine & The Queens qui reprend "Suzanne" c'est à écouter ici à partir de 35 minutes 40.
Et La Grande Sophie et Christine & The Queens qui reprennent fabuleusement "Tous les cris les SOS" c'est à regarder ici vers 56 minutes 48.
Soirée 50 ans France Inter à la gaité lyrique, au début de la nuit ! Mon heure fétiche.
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La Gaité Lyrique, Paris
18 Juin 2014.
Retour à la Gaité.
A ce soir pour beaucoup de Chaleur humaine à La Gaîté Lyrique ! Nous aurons une luxueuse première partie avec les fantastiques Paradis.
La Gaité Lyrique, Paris
18 Juin 2014.
Retour à la Gaité.
A ce soir pour beaucoup de Chaleur humaine à La Gaîté Lyrique ! Nous aurons une luxueuse première partie avec les fantastiques Paradis.
Christine and the Queens électrise la Gaîté Lyrique
Mercredi soir, la nouvelle coqueluche de la pop française donnait l'un de ses premiers concerts en tant que tête d'affiche. La Gaîté Lyrique affichait complet depuis plusieurs semaines.
En 2011, on découvrait Christine and the Queens, seule avec son ordinateur et des cornes de cerf sur la tête. Une perfomance déroutante mais tellement prometteuse. Trois ans plus tard, c'est «cheveux en arrière, col boutonné haut» que nous la retrouvons, en maître de cérémonie d'un couronnement tant mérité.
Après trois EP et un album, Christine et ses reines sont partout. À la une de tous les magazines, au sommet de tous les classements. L'épreuve de la Gaîté Lyrique - première «vraie» scène depuis la sortie triomphale de l'album - s'annoncait comme un test. Après un DJ set polissé et des intermittents remontés, Christine - Héloïse de son vrai prénom - entonne les première notes de Starshipper, titre extrait de son dernier EP. La voix sûre et chaleureuse de la jeune femme vous attrape immédiatement.
Une mise en scène milimétrée
Christine and the Queens, ce n'est pas que de la musique. C'est un concept, un univers artistique fait de danse, d'images, de théatre aussi. Christine ne s'économise pas et ne s'interdit rien. Tout autour de la salle, de grands panneaux blancs diffusent des vidéos pré-enregistrées de la chanteuse et de ses danseurs.On regarde, subjugués, tête en l'air, bouche bée. Une mise en scène que la chanteuse présente en chantonnant comme un «problème de narcissime non-réglé qu'elle exploite sur scène». Drôle.
Les titres de son album, «Chaleur Humaine», s'enchaînent. Les spectateurs s'agitent sur les sonorités électronisantes de «Sciences Fiction» et «Ugly-Pretty». A mi-parcours, Christine menace de reprendre «l'intégralité du répertoire de Michel Sardou en voguing». Le public n'a pas l'air pour.
Une heure de concert et deux rappels plus tard, un dernier adieu à la reine et c'est l'heure pour les sujets de regagner leur contrée. Ça tombe plutôt bien puisque nous frôlons dangereusement les limites de cette métaphore plus que filée. Christine and the Queens a su dépasser les attentes du public parisien. Le groupe-solo s'apprête maintenant à affronter la foule des festivals d'été. Un public qui pourrait s'avérer plus dur à conquérir. Mais à cœur vaillant, rien d'impossible. Celui de Christine est énorme.
- Holly75Disciple de Lao Ma
-
Age : 38
Messages : 479
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Re: CHRISTINE & THE QUEENS - Queen of Pop.
Dim 7 Juin - 21:25
Christine & The Queens cartonne avec son premier album Chaleur Humaine, sorti au printemps dernier. La Nantaise de 26 ans propose une musique pop aux mélodies légères, mais aux textes engagés. Pour Girls, elle revient avec humour sur son adolescence studieuse et rêveuse, où elle se voyait déjà artiste. Avec quelques conseils à la clé pour se sentir mieux dans sa peau.
Qu’écoutais-tu quand tu étais plus jeune ?
J’ai été une grande fan de Björk quand j’étais au collège. Ça m’a créé quelques ennuis, car il fallait soit être skateur, soit hip-hop [rires].
Avais-tu déjà des activités artistiques ?
J’étais déjà intéressée par la scène, je faisais un peu de théâtre. J’écrivais beaucoup, j’avais un journal intime très rempli. Je n'étais pas franchement rejetée, ni franchement intégrée. J’ai très vite compris que ce qui m’intégrait dans la société était le fait que j’aimais écrire et être dans la création. On faisait appel à moi pour écrire des lettres d’amour. J’étais le bras droit des stars du collège ! J’étais assez studieuse, j’aimais les études. J’ai beaucoup lu, dès mon plus jeune âge.
- Étais-tu plus mature que les jeunes de ton âge ?
Ce serait un peu présomptueux de dire ça. En tout cas, j’ai toujours eu hâte de grandir, d’avoir 30 ans. J’étais dans des fantasmes du style “plus tard, je serai un écrivain, metteur en scène”. J’étais déjà dans la projection, je n’étais pas très intéressée par le quotidien. J’ai toujours été rêveuse. J’étais un peu en décalage. Je me souviens me sentir obligée de faire certaines choses, pour ne pas être démasquée, mais je ne sais pas de quoi. D’être féministe, peut-être.
- Étais-tu mal dans ta peau ?
Il faut essayer d’être décontractée par rapport à des idéaux de beauté impossibles à atteindre. C’est con, mais je me suis longtemps culpabilisée, quand j’étais jeune, de ne pas être à la hauteur de ce que je voyais dans les magazines. Maintenant ça va, parce que j’ai atteint la maturité. Je suis une femme Sex & The City [rires]. Ça peut bouffer la vie, de ne pas se sentir assez jolie. Ma chanson Half Ladies parle un peu de ça. C’est pas grave d’être une “half-lady”, il faut juste trouver ta grâce personnelle.
- Que conseilles-tu aux jeunes filles qui se sentent un peu en décalage ?
De se faire confiance, car c’est ce qui a pris du temps, pour moi. Les envies, je les ai toujours eues, la confiance, pas toujours. J’ai sauté le pas à un moment, car c’était vital de le faire. Un peu de confiance ne ruine rien, et permet de faire des choix plus tôt. J’ai une famille sympa, et je sais que dans d’autres, ça peut être difficile d’imposer un parcours artistique. Je pense qu’il faut le faire, si on sent que c’est une nécessité. Ça peut ronger, de faire d’autres choix.
-
Elle nous a livré sa bonne adresse farniente pour boire un verre : Le Café Cult, ”pour sa terrasse bien placée en centre ville. “J’adore les lieux de passage”… souligne Héloïse.
Côté shopping, c’est une accro de la rue du Calvaire ”avec la redoutable enfilade H&M – Zara – Sephora – Monoprix…”. Difficile d’y couper !
Quant aux adresses gourmandes, elle avait ses habitudes à la crêperie Keir Breiz, “tenue par la même (et dévouée) vieille dame depuis des années, où se faisaient les MEILLEURES crêpes beurre-sucre du monde. Elle vient de fermer car la vieille dame est partie à la retraite”. Depuis, Héloïse porte du noir !- 10.2014
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