Cinématiques : Les jeux-vidéo font leur cinéma

Qui s'intéresse de près comme de loin à ce média saura, ou apprendra, que depuis les énormes progrès en matières d'images, d'innombrables productions empruntent énormément au monde du Cinéma que ce soit dans les références, la narration, la mise en scène, et j'en passe. Quand ils ne sont pas inhérent totalement au gameplay tels les jeux dit survival-horror (Silent Hill, Resident Evil), ou entrecoupant la progression à l'aide de cinématiques, voilà plus d'une décennie qu'on n'envisage plus de nombreux jeux-vidéo autrement que comme des films interactifs.

Vous faire tout un exposé serait long et pas nécessairement le mieux documenté (je suis à n'en pas douter g33k, pour autant je ne suis pas une encyclopédie), je préfère vous épargner cette fastidieuse étape et commencer : Ce topic aura pour vocation de vous faire découvrir cette facette méconnue à travers des morceaux choisis d'opening, trailers et cinématiques que je tiendrais principalement de ma propre culture. Et y'a largement de quoi faire. Mon but ne sera pas de vous pousser à jouer aux jeux concernés, plutôt de partager un des éléments qui veut que je sois une gameuse patentée ... Et je l'espère, de vous en mettre plein les yeux ! Tout en vous racontant, quand cela est possible, l'histoire ou des anecdotes concernant les vidéos présentées.


Pour ce 1er post je pensais vous montrer un opening qui a marqué de nombreux joueurs, mais à la réflexion étant donné la licence choisie, il serait dommage de ne pas s'intéresser aux jeux qui l'ont suivi ... Je pense donc à Final Fantasy. Même si un topic à lui tout seul ne serait pas de trop pour montrer TOUTES les cinématiques dignes d'être vues tout au long des jeux, mais passons !

Prononcez ces mots à tout geek qui se respecte et vous devriez voir apparaître des étoiles dans ses yeux. Le snob vous dira qu'il y a eu d'autres FF avant le 7ème (en même temps sinon il se nommerait pas ainsi), la plupart auront la décence de pas vous gonfler avec ça et évoquera immanquablement un moment ou un autre le dit Final Fantasy VII.

Wiki étant meilleur orateur que moi :

Wiki a écrit:Final Fantasy VII (ファイナルファンタジーVII, Fainaru Fantajī Sebun) est un jeu vidéo de rôle développé par Square (devenu depuis Square Enix) sous la direction de Yoshinori Kitase et sorti en 1997, constituant le septième opus de la série Final Fantasy. Premier jeu de la série à être produit pour la console Sony PlayStation ainsi que pour les ordinateurs dotés de Windows, c'est aussi le premier Final Fantasy à utiliser des graphismes en 3D avec des personnages rendus en temps réel et des arrière-plans précalculés.

Énorme succès critique et commercial, le jeu s'est vendu à plus de 9,8 millions d'exemplaires à travers le monde, ce qui contribua grandement à amorcer le succès de la PlayStation, ainsi que l'exportation des RPG du même type hors du Japon.

Mais pourquoi je vous raconte tout ça ? Tout simplement parce qu'en tant que premier jeu PS1, il a balancé dans la tête des joueurs une sacrée claque, de celles qu'on n'oublie jamais.

Sans plus attendre, l'opening d'un jeu considéré comme culte par toute une génération ...


Deux ans plus tard, patrata ! Au revoir les polygones, bonjour le réalisme ! Si ce 8ème opus divise autant qu'il fédère (pour ma part je fais partie de ceux qui ne comprennent pas la fascination qu'il génère), il est incontestable que son opening est parmi les plus beaux jamais réalisés ... Présentant à la fois des événements précédant le jeu et d'autres qui auront lieu dans le futur.

(Pour les curieux le titre de la musique est Liberi Fatali, que vous trouverez aisément sur youtube)


Encore deux ans plus tard - du moins au Japon, il faudra attendre un an de plus pour l'Europe - sort l'épisode qui marquera la fin des FF sur la PS1. Bien que je sois convaincue que vous sachiez compter (si si, avouez-le), vous ne serez pas étonné si je vous dis qu'il est simplement estampillé ... Final Fantasy IX. J'ai une affection particulière pour celui-ci car pendant très longtemps il fut le seul FF que j'ai réussi à terminer ! (Pour info, en bon J-RPG, un FF demande au bas mot dans les 50 à 60h de jeu, si on s'y mets sérieusement). On change à nouveau de style, tant graphique que narratif, pour un univers plus onirique et néanmoins bien plus sombre qu'il n'y parait ...


Adieu la PS1, bonjour la PS2 ! Dans la continuité, un Final Fantasy X donc. Nous sommes vers 2002 pour l'Europe, et à l'image de son illustre prédécesseur sur la PS1 (je parle bien du 7ème), il marquera une génération de joueurs. Après tout, avec une introduction pareille, comment ne pas rester sur le c ... ?! RAPPEL : Nous étions en 2002 !


Après le X, je me dois d'évoquer sa suite, simplement nommée X-2. Bien qu'étant probablement l'épisode ayant le plus divisé les fans, beaucoup le qualifiant de commercial et fan-service, je le trouve pour ma part plus rafraichissant que son grand frère qui était miné par une sombre ambiance une très grande partie du jeu ...

Remarque : Cette version est la "vraie" version, à savoir la japonaise, non l'horreur qu'ils ont pondu pour la version américaine à laquelle nous avons hélas eut droit, pauvres occidentales que nous sommes.


On reprends donc, et on saute un jeu ... ah non, après vérification, Final Fantasy XI a aussi sa cinématique d'intro. Je ne pourrais pas dire grand chose sur cet opus, étant le premier à être sorti exclusivement comme un MMO-RPG payant (je n'y ai jamais touché).


10 ans plus tard ... ah non, 3 à 4 ans suivant le continent (cette plaisanterie me vient de son temps de développement : sa sortie a été maintes fois repoussée), sort en 2006 au Japon Final Fantasy XII. Décrié par certains qui le jugent trop "starwars-ien" dans le scénario ou son gameplay à la "je vous regarde faire", il n'en est pas moins magnifique du début à la fin, en témoigne cette longue cinématique d'introduction ...


Je pourrais aussi parler de FFXIII sur PS3, de FFVII Advent Children, de FFVII Chrisis Core sur PSP, ... mais rien qu'avec tout ça, c'est déjà pas mal pour un premier post !

J'crois que quand on parle de cinématique, il faut parler de Blizzard